DEPOT DU PREAVIS DE GREVE, AUJOURD’HUI LE GRAND CADRE EN ORDRE DE BATAILLE
L’Ois, Sela, Odes, Uden/R, Sels/O réunis autour du Grand cadre des syndicats d’enseignants, ont décidé de déposer un préavis de grève aujourd’hui, jeudi 26 octobre. Oumar Waly Zoumarou et Cie exigent le respect des accords et la signature du décret portant intégration des élèves-maitres.
Ça commence à sentir mauvais pour les élèves et parents d’élèves. En effet, le Grand cadre des syndicats d’enseignants réunis autour du syndicat des enseignants libres du Sénégal/originel (Sels/O), de l’organisation des instituteurs du Sénégal (Ois), du Syndicat des enseignants en langue arabe (Sela), de l’organisation démocratique des enseignants du Sénégal (Odes) et de l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (Uden/R), a décidé de déposer aujourd’hui, jeudi 26 octobre, un préavis de grève essentiellement autour du respect des accords signés avec le gouvernement. Autre point aussi inscrit dans le préavis de grève, il y a le décret portant intégration des sortants des Centres régionaux de formation des personnels enseignants (Crfpe).
Ces élèves-maitres, selon une source digne de foi, sont près de 10 000 sortant qui attendent leur intégration dans la fonction publique. Sans oublier la persistance des lenteurs administratives qui continue de pénaliser des milliers d’enseignants dans leur reclassement, intégration, validation, mise en solde. Sur ce point, le Cusems avait indiqué que «la Fonction publique n’a publié que 12 000 actes de validation dont 7 000 n’ont pas reçu leur rappel, sur plus de 23.000 dossiers déposés».
En plus de la non viabilisation des parcelles ZAC de l’intérieur, le Gcse inscrit dans son préavis, la question des prêts de la direction monétaire et de crédit (Dmc). Le Sudes signale, à ce titre, que «plus de 3000 titulaires de convention de prêt en 2016, attendent toujours la mise à disposition de fonds hypothéquant du coup les projets des coopératives agréées par la Dmc».
Aussi, le Gcse constate les louvoiements sur fond de dilatoire du Gouvernement quant à l’ouverture de négociations sur le système indemnitaire.