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Des équipements post-récolte du PUDC contribuent à alléger les travaux domestiques à Niondoune et Ndiosmone

04 - Juillet - 2017

Les femmes de Niondoune, dans la commune de Niakhar, ont vu leurs conditions de vie sensiblement améliorées depuis août 2016 et la mise à leur disposition, par le PUDC, d’une machine à moudre et à décortiquer le mil, a soutenu la présidente du groupement féminin de ce village de la région de Fatick (ouest).

Dans le cadre de son volet équipement, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a mis cette machine fonctionnelle à la disposition des femmes de cette localité, le 1er août 2016.

Selon la présidente du groupement des femmes de Niondoune, Coumba Seck, "l’avènement de la machine a contribué à l’allégement des travaux des femmes". Elle a précisé que jusqu’à cette date, celles-ci parcourraient des dizaines de kilomètres pour décortiquer ou moudre leurs produits.

"Nous avions des machines qui n’étaient pas de bonne qualité. Elles tombaient souvent en panne, obligeant les femmes à aller dans les villages environnants pour décortiquer le mil ou le moudre. Depuis bientôt un an, cette machine fonctionne au quotidien. C’est un grand soulagement pour nous", explique-t-elle.

Après une petite formation, les femmes ont mis en place un règlement intérieur qui organise le fonctionnement et la gestion de ce nouvel outil de travail. Selon ce règlement, il faut 25 francs CFA par kilogramme pour moudre et 30 francs pour le décorticage.

A la fin du mois, les femmes se réunissent pour faire le point sur les recettes afin de payer le meunier (le conducteur de la machine) et les frais de carburant.

Une partie est réservée à l’amortissement de la machine et une autre versée dans un compte bancaire.

Après la machine à moudre, les femmes souhaiteraient avoir une batteuse et une broyeuse d’arachide, de même qu’elles sollicitent une électrification de leur localité.

A l’instar de Niondoune, Ndiosmone a également reçu en août 2016 une machine-couplet (servant à la fois à moudre et à décortiquer). Cet équipement est exploité par 815 femmes répartis entre 11 groupements.

Dans le cadre de cette exploitation, un comité de gestion a été mis en place. Les recettes sont divisées en trois parts : l’achat du carburant, le paiement du meunier et une troisième réservée à l’épargne.

La dotation d’équipements post-récolte aux groupements de femmes a notamment pour effet l’allègement des travaux domestiques pour les femmes et les jeunes filles et la réalisation d’économies monétaires portant sur les dépenses post-récoltes.

Elle vise également la génération d’une économie locale autour des unités fonctionnelles, selon un document du PUDC.

La même source indique que sur 3 093 équipements produits et certifiés, 2170 équipements post-récoltes et de transformation ont déjà été déployés dans 10 régions. A terme, la mise en œuvre de ce volet devrait bénéficier directement à 2 187 967 personnes originaires de 2 525 villages.

Pour la gestion et la maintenance des équipements, 1 921 comités de gestion ont été mis en place, dont les membres - conducteurs et meuniers - ont reçu des formations sur la gestion administrative et financière (GAF), l’utilisation des équipements et les premières opérations de maintenance.

La mise en place des autres comités de gestion ainsi que la formation de leurs membres sont en cours.

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