Des techniciens formés à la protection phytosanitaire des semences à Kaolack

28 - Avril - 2017

Des techniciens formés à la protection phytosanitaire des semences à Kaolack

Une trentaine de techniciens en production de semences de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et d’autres structures prennent part à un atelier de formation sur la protection phytosanitaire des semences de maïs, de mil, de sorgho, de niébé et d’arachide, depuis jeudi, à Kaolack (centre), a constaté l’APS.

"Le but de cet atelier, c’est l’amélioration de la productivité agricole et la garantie de la qualité des semences. Il est aussi question de mettre les producteurs à l’abri d’éventuelles maladies transmissibles causées par des bactéries ou des virus", a précisé Adama Keïta, un spécialiste des semences, au service du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAP).

Des membres de l’Association sénégalaise pour la promotion du développement à la base (ASPRODEB), du Réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (RESOPP) et de l’Union nationale des interprofessionnels des semences (UNIS) prennent part à l’atelier, qui va se dérouler jusqu’à samedi.

La formation dispensée aux techniciens devrait leur permettre d’assurer le contrôle de la qualité des semences et renforcer leurs compétences en matière de production de semences, en respectant "les normes techniques requises" dans ce domaine, selon M. Keita.

Leyti Diop, un technicien en recherche agricole, venu participer à l’atelier, se réjouit d’avoir bénéficié de cette formation. "Elle va nous permettre de mieux reconnaître les maladies phytosanitaires, leurs symptômes et, éventuellement, leur traitement."

"Nous allons partager les connaissances acquises durant cette formation avec les producteurs et aider ces derniers à reconnaitre les maladies phytosanitaires liées à la fonte des semis (…). Nous allons remettre aux producteurs des kits de traitement des semences, pour éviter la propagation de ces maladies", a assuré M. Diop.

L’atelier ouvert jeudi est Organisé par le Programme semencier ouest-africain (WASP, sigle en anglais), qui est un projet mis en œuvre par le PPAAO.

Le but du WASP est d’accroître la disponibilité des semences de qualité au terme de sa durée (2012-2017) et d’améliorer la productivité agricole. Il bénéficie du soutien financier de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

"Il est reconnu que les semences ont une contribution importante dans la production agricole et elles contiennent d’importantes informations génétiques qui peuvent être mises en valeur avec un bon savoir-faire en techniques de production", souligne le PPAAO dans un document remis à la presse.

Le PPAAO est un programme soutenu financièrement par la Banque mondiale et coordonné par le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/WECARD).

Autres actualités

29 - Avril - 2020

Volaille décimée à Kaolack: c'est la canicule, selon un Docteur vétérinaire

Dans une de ses dernières éditions, « le témoin » quotidien avait révélé la décimation de la volaille à Kaolack où les...

29 - Avril - 2020

Covid-19 : 3 nouveaux patients hospitalisés à l’hôpital régional de Kaolack

La région de Kaolack a enregistré mercredi trois nouveaux porteurs du coronavirus et totalise désormais cinq cas confirmés de cette maladie, a indiqué son...

28 - Avril - 2020

Kaolack : 102 individus interpellés, des véhicules et motos immobilisés (police)

Cent deux individus ont été interpellés dans la région de Kaolack pour notamment non-respect du couvre-feu et défaut de port de masque de protection, a appris...

28 - Avril - 2020

Covid-19 : le marché de Nioro désormais fermé les mardis (maire)

Le marché central de Nioro sera désormais fermé chaque mardi, jour où se tenait son marché hebdomadaire avant l’état d’urgence, a...

27 - Avril - 2020

Près de 300 moutons meurent à Médina Sabakh après avoir consommé une herbe sauvage

Le ministre de l’Elevage, Samba Ndiobène Ka, a annoncé dimanche la mort de 297 moutons victimes de la consommation d’une herbe sauvage, à Médina Sabakh...