">

Destin politique de la famille libérale: les libéraux condamnés à s’unir où à périr

11 - Août - 2017

Les folles rumeurs entre le Palais et Keur Madické vont bon train. Peut-on ne pas leur accorder du crédit, au regard du destin, forcément commun, où Wade et Macky seraient condamnés à s’allier, au risque de perdre le pouvoir ? De Gaulle disait « que la cause des grandes défaites : c’est toujours trop tard. »

Au profit d’une troisième voie qui pourrait surgir du néant, le règne des libéraux depuis 2000 risque de s’estomper. Le signe d’une inscription massive des jeunes était un signe de sanction que le pouvoir a vite fait de décrypter, au point de « saboter » les législatives, par une pagaille savamment orchestrée par des hommes de main de maitre et à la perfection. En ce qui concerne les législatives, la lecture qui s’offre après analyses des résultats, fait ressortir que les libéraux, même divisés, occupent encore le landerneau politique sénégalais. Une bipolarisation dans une famille idéologique dont l’artisan n’est rien d’autre que le Président Wade. Sa venue pour ces législatives était de sauver sa famille politique en créant les conditions d’un recentrage de son électorat et en même temps, sauver Macky Sall, sans le vouloir. Dès lors, les négociations secrètes entamées pour la réunification de la famille libérale font leur bonhomme de chemin. Un pont de dialogue serait tracé entre Wade et Macky Sall. Et au centre des négociations, les plénipotentiaires travaillent à leur rythme.

Rumeurs persistantes d’un gouvernement de rupture

Il est clair pour l’actuel locataire du palais de Roume, qu’il serait trop risqué pour lui d’aller jusqu’à la présidentielle avec ses alliées de Benno qui lui ont montré leurs limites. Incapables de lui donner 50% des votants, avec tous les micmacs. Alors, pour éviter d’entrer dans l’histoire, Macky Sall joue son avenir et ne voudrait point entrer dans le livre Guinness de la politique sénégalaise : Le premier Président à n’avoir fait qu’un mandat depuis 1960. Et, il sait que cette probabilité peut être réelle. Alors, le remède passe par une réconciliation d’avec le Maitre. Un maitre conscient de l’atout. De son atout. Seulement, il peut subsister un blocage de par les petits cerveaux synchronisés au bon vouloir de surface du Chef et jouant aux équilibristes entre les figures, de ce qui reste encore, du Parti socialiste et de l’Alliance des forces du progrès. En ces heures sombres du destin d’un jeune président, qui a perdu en cinq années 17% de son électorat, il requiert d’autres lectures. Il faut sauver le soldat Macky.

Autres actualités

13 - Mai - 2020

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 13 Mai 2020

Le Conseil des ministres s'est tenu le mercredi 13 mai 2020 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l'État, son Excellence, Monsieur Macky SALL. Le...

13 - Mai - 2020

Monsieur le Président de la République, vous nous avez déçu. (Par Déthié Fall)

Lorsque le Président de la République, le lundi 23 Mars 2020, avait décrété l’état d’urgence (décret n° 2020-830 du 23 Mars 2020)...

13 - Mai - 2020

Covid-19 au Sénégal : 2 nouveaux décès, 110 tests positifs et 8 cas graves

Les chiffres sont macabres. "Le Sénégal vient d'enregistrer deux (2) décès supplémentaires liés au coronavirus, ce qui porte à vingt-et-un (21),...

13 - Mai - 2020

Budget/frais de mission, billets d’avion, habillements… : l’Etat annule ‘’sa’’ bamboula

En ces temps de raréfaction des ressources et de ralentissement économique, le bon sens voudrait que certaines lignes de dépenses budgétaires...

13 - Mai - 2020

Aminata Touré répond à Ousmane Sonko : "Macky Sall a compris que gouverner, c'est envisager toutes les situations"

La présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré, n’a pas trop tardé pour apporter sa réplique au leader de Pastef Les...