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Développement local : Le maire de Sokone compte sur l’implication des populations

11 - Octobre - 2017

Mamadou Moustapha Guèye, le maire de la commune de Sokone dans le département de Foundiougne, a plaidé dimanche en faveur d’un sursaut citoyen pour doper le développement local. Il animait un panel initié par l’Association culturelle et sportive « Magg Daan » de Kaolack dans le cadre de ses 40 ans.
Le citoyen sera de plus en plus au cœur du développement local. Une conviction ancrée chez Mamadou Moustapha Guèye dit « Petit Guèye », le maire de la commune de Sokone dans la région de Fatick. L’édile porté à la tête de ladite localité par un mouvement de la société civile croit que les populations sont les seules maîtresses de leur destin. L’homme qui s’était illustré par une victoire éclatante aux élections locales de 2014, au nez et à la barbe de la classe politique de Sokone, n’a rien concédé de ses rapports avec la chose politique. « Je n’appartiens à aucun parti politique, je ne suis ni avec ni contre le pouvoir ou l’opposition. Ma conviction est que ce sont les populations qui peuvent, à elles seules, transformer leur vécu ; l’Etat et les autres partenaires venant en appui à ces initiatives locales », a soutenu le coordonnateur du réseau des maires du département de Foundiougne. Il a été choisi par l’Association culturelle et sportive « Magg Daan » de Kaolack pour animer un panel sur le thème « Jeunesse, citoyenneté et développement » à l’occasion de la célébration des 40 ans de sa création. Une tribune mise à profit par ce coach en leadership transformationnel pour exposer son point de vue sur la problématique du développement à la base ou local. « Il nous faut un sursaut citoyen pour développer nos localités en s’impliquant dans la gestion de nos cités, car ni l’Etat encore moins les collectivités territoriales ne vont pas le faire à notre place. Chacun d’entre nous devrait s’interroger sur ce qu’il pourrait faire pour son pays, sa ville ou sa communauté », a-t-il affirmé. Il a dénoncé ce qu’il appelle « un formatage insidieux fataliste » poussant certains à tout renvoyer à Dieu pour se dédouaner. « J’ai vu Dieu, il m’a dit qu’il n’était en rien comptable de nos actes ! », a ironisé « Petit Guèye » qui a plaidé pour une éthique de la responsabilité individuelle. Notre interlocuteur avoue qu’il est en train de travailler sur l’écriture d’un deuxième ouvrage concernant les problématiques de développement local.

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