Dialogue politique: « Nous rejoindrons la table des discussions si ...», Dialo Diop

29 - Décembre - 2017

« Les conditions de notre éventuelle participation à un véritable dialogue sur le processus électoral, sont clairement et parfaitement définies. Si l’essentiel de ces exigences est satisfait, il est bien évident que nous rejoindrons la table des discussions et des négociations pour apporter notre contribution à la définition des règles du jeu électoral équitable, honnête et conforme à la loi. Etant donné que Monsieur BA est le représentant choisi par le Chef de l’Etat, que nous puissions, nous, pour arbitrer ce débat électoral, avoir notre propre représentant à la Coordination de ce dialogue. Et que la société civile qui est la tierce partie puisse également désigner son représentant, nous proposons donc une sorte de commission arbitrale au lieu d’un arbitre unilatéralement désigné par l’un des compétiteurs », dixit Dialo Diop.

Le Secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND) est signataire de l’Initiative pour des élections démocratiques au Sénégal.

« Le 21 Novembre 2017, le Ministre de l’Intérieur, nommé suite à cette mascarade électorale, avait convoqué les partis politiques pour une prise de contact et une discussion sur le processus électoral. Les partis de l’opposition, après une large concertation, avaient décidé ensemble, quelle que soit leur position sur la participation à cette rencontre, d’adopter par la suite une plateforme pour que tout le monde comprenne qu’ils ne sauraient en aucun cas légitimer la farce électorale du 30 juillet. L’implication d’Abdoulaye Daouda Diallo dans celle-ci étant évidente, comme pour tromper le peuple, le Président de la République a remplacé le sieur Abdoulaye Daouda Diallo par un autre Maire et non moins responsable politique de l’APR (Alliance Pour la République, parti présidentiel). Pour montrer le peu de respect qu’il a de la loi électorale et faire semblant de donner les assurances nécessaires, le nouveau Ministre fait distribuer depuis lors les cartes d’électeur, sans aucun contrôle. Le régime de Macky Sall marque un recul démocratique sans précédent dans l’histoire de notre pays », fulmine ladite partie.

Avant de marteler : « Nous, partis de l’opposition et organisations démocratiques, plus que jamais, solidaires dans la conduite des processus démocratiques et républicains, exigeons l’instauration d’une véritable démocratie électorale dans notre pays ». Ce, à travers une distribution transparente des cartes d’électeur par des commissions conformément aux dispositions du Code électoral, dans le respect de la loi, avec l’implication des partis et des structures de contrôle du processus électoral et la publication des listes électorales et des bureaux de vote au plus tard en juillet 2018 ; un audit indépendant du processus électoral, y compris le système de décompte des voix et de transmission des résultats électoraux, avec l’implication de la société civile africaine et des partenaires internationaux; un code électoral expurgé notamment des modifications honteuses introduites subrepticement par le gouvernement tout juste avant les élections pour « sécuriser la fraude électorale ».

Mamadou Diop Decroix et Cie veulent également « la séparation des votes des militaires et des civils pour supprimer l’utilisation abusive des ordres de mission, l’arrêt des répressions politiques et de l’instrumentalisation de la justice pour éliminer des candidatures à l’élection présidentielle prochaine, la mise en place d’une commission arbitrale, désignée conjointement par le pouvoir, l’opposition et la société civile, capable de conduire des concertations sérieuses pouvant aboutir à une loi et à des dispositions électorales fiables et acceptées par toutes les parties, avec l’engagement solennel du Président de la République à appliquer et à faire appliquer les conclusions arrêtées, ce qui permettrait d’engager des concertations sérieuses sur le processus électoral, et d’une Haute Autorité, indépendante de l’Administration, pour jouer le rôle de régulateur de la démocratie, vu la faillite définitive de l’actuelle CENA depuis le jour où elle a servi de supplétif au gouvernement en servant de faire-valoir pour modifier la loi électorale en pleine campagne électorale, organiser les élections, vu la partialité et l’incompétence maintes fois constatées du Ministère de l’Intérieur ».

« La nomination de juges indépendants en lieu et place du conseil constitutionnel pour la proclamation des résultats » est une des conditions posées par cette frange de l’opposition.

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