Dialogue politique: troisième désaccord entre l’opposition et le pouvoir
Lancé le 28 mai dernier par le président de la République Macky Sall, le dialogue politique tarde à régler les questions majeures et peine à avancer. La faute à l’opposition, selon un cadre du pourvoir qui estime que l’opposition veut que les choses trainent pour porter la faute sur le dos des initiateurs de ces concertations.
L’opposition sénégalaise veut à tout prix débuter les discussions par l’évaluation du processus électoral (de la refonte partielle jusqu’à l’élection présidentielle du 24 février dernier) puis procéder à l’audit du fichier avant d’engager les débats sur les locales, d’après cette source qui s’est confiée à « L’AS ».
« Les opposants présents à cette concertation persistent sur leur position. On bute sur la même chose depuis le début des réunions. Et pourtant les termes de références et les codes de conduites ont été déjà adoptés », fait-il savoir.
Le général Mamadou Niang , à la tête de la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux du cadre de concertation, a donné rendez-vous mardi prochain pour continuer les discussions.