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DILAPIDATION DES DERNIERS PUBLICS PAR LES HOMMES POLITIQUES LE PUR DEMANDE UNE SANCTION POLITIQUE CONTRE LES ACTEURS

17 - Octobre - 2017

Suite aux révélations de l’ancien Secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld), Mamadou Ndoye, ainsi que celles d’Ousmane Faye de Mankoo Wattu Sénégal, notamment sur la «dilapidation des derniers publics», le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) condamne avec la dernière énergie ces pratiques. Dans un communiqué rendu public, le Coordonateur national du Pur, El Hadj Issa Sall et compagnie invitent les citoyens à condamner politiquement les acteurs, non sans servir des ordres de recettes aux partis et leaders politiques concernés.

Les révélations de l’ancien Secrétaire général de la Ld, Mamadou Ndoye, ainsi que celles d’Ousmane Faye de la Coalition gagnante Wattu Senegaal, continuent de susciter indignations dans la sphère politique. Le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) s’invite à la mêlée pour condamner de plus belle lesdites sorties, qui selon ledit parti, «scellent de façon définitive le sort de cette bande d’oligarques dont le jeu favori est la dilapidation des deniers publics». Dans la note rendue publique, le Coordonnateur national du Pur, El Hadj Issa Sall pense que «“l’hégémonie de l’idéologie alimentaire“ comme dit M. Ndoye lui-même a entrainé chez la classe politique traditionnelle une «crise de l’engagement politique» sans précédent». Mettant tous les partis ayant exercé le pouvoir ou ayant participé à sa gestion dans le même sac, M. Sall estime que «cette maladie a répandu ses métastases dans pratiquement tous les partis qui ont une fois dirigé ou participé à la gestion des affaires publiques».

Par conséquent, la tête de liste de Pur à la dernière élection législative exprime tout son désaccord avec de telles pratiques. Dans la note, El Hadj Issa Sall et compagnie «condamnent avec la plus grande fermeté de tels actes qu’il qualifie de corruption pour entretenir une clientèle politique». De l’avis du seul parti de l’opposition ayant obtenu 3 députés en cavalant seul aux législatives du 30 juillet dernier, «de telles pratiques sont qualifiables de trahison au peuple sénégalais dont la majeure partie continue de patauger dans les méandres de la pauvreté».

Pour éradiquer sans délai «de telles méthodes malsaines de gouvernance», le Pur appelle à la sanction des partis concernés. Il invite ainsi les citoyens à «sanctionner politiquement les auteurs de tels actes, ainsi que tous les partis politiques impliqués dans cette entreprise qui jurent d’avec «la gouvernance sobre et vertueuse» chantée partout et qui, en réalité n’est qu’une duperie de plus par rapport au discours de rupture des autorités politiques». Plus acerbe contre les mis en cause, El Hadj Issa Sall et compagnie réclament un remboursement des sommes prises. Ils supputent, en fait, que «le peuple sénégalais est en droit de demander que des ordres de recettes soient servis à ces fossoyeurs et que ces sommes indûment utilisées par ces partis ou leurs leaders reviennent dans les caisses de l’État».

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