Documents de vote : Baldé opposé à ‘’tout changement de règles du jeu’’
La Convergence patriotique/Kaddu Askan Wi va s’opposer à ‘’tout changement de règles du jeu électoral’’ qui ‘’ouvrirait la porte à une fraude massive’’, a soutenu à Ziguinchor (sud) son leader national Abdoulaye Baldé.
‘’Notre coalition s’oppose à tout changement de règles du jeu électoral. Voter avec un document autre que la carte d’identité ou la carte d’électeur, c’est ouvrir la voie à la fraude massive’’, a notamment dit Abdoulaye Baldé qui présidait un meeting dans la nuit de mercredi à jeudi au quartier Fass Colobane de Ziguinchor.
‘’Je m’oppose à tout changement de règle du jeu électoral. Le Sénégal a une grande expérience des élections. Nous avons toujours voté depuis des décennies selon des règles électorales bien établies. On ne peut pas changer les règles à quelques jours du scrutin’’, a insisté le maire de Ziguinchor.
Selon lui, le fait de permettre aux primo-inscrits de voter avec des documents autres que la carte d’électeur, c’est ‘’laisser la porte ouverte à une fraude électorale massive’’.
‘’Le fait de demander à quelqu’un de voter avec un permis de conduire et le fait de laisser les primo-inscrits, cette catégorie d’électeurs jeunes qui viennent d’atteindre l’âge de voter, c’est ouvrir la porte à une fraude électorale’’, a poursuivi l’ancien ministre d’Etat.
‘’Le problème avec les récépissés c’est qu’il n’ y a pas de photos. Les jeunes électeurs sans carte d’identité ne pourraient jamais être identifiés correctement. Un nommé Massamba peut prendre le récépissé de Mademba pour aller voter. C’est un début de fraude réelle’’, a estimé le leader de la Convergence patriotique/Kaddu Askan Wi.
Il a soutenu que la gestion des cartes d’électeurs et des cartes d’identité biométriques est ‘’catastrophique, parce que c’est la première fois que le Sénégal se trouve dans une situation aussi confuse à quelques jours d’un scrutin national’’.
‘’Si une partie des Sénégalais n’auront pas leur carte d’identité biométrique, il y aura une rupture du principe de l’égalité des citoyens devant le service public’’, a regretté le président de l’Union centriste du Sénégal (UCS, opposition).