Don de la ville de Melin : 37 cartons de livres offerts au lycée et à 10 communes de Fatick
Don de la ville de Melin : 37 cartons de livres offerts au lycée et à 10 communes de Fatick
Mme Mané vient de remettre 37 cartons de livres à 10 communes du département de Fatick et au lycée Coumba Ndoffène Diouf. Ces ouvrages de culture générale, maths, physique, anglais et sciences de la vie et de la terre ont été offerts par Gérard Espinéra, conseiller municipal de Melin (France).
En recevant ces paquets, dimanche dernier, à la mairie de Fatick, le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, a souligné que ces livres vont contribuer à l’amélioration des bibliothèques scolaires. Aussi a-t-il magnifié ce geste de la native de Fatick avant de la féliciter. Mme Mané Joséphine Diouf, ingénieur-documentaliste de l’institut français de Dakar, a rappelé que c’est dans le cadre d’un partenariat personnel que ces 37 cartons de livres venant de la ville de Melin et offerts par Gérard Espinéra, conseiller municipal de cette ville française, ont été acquis. Ces ouvrages sont destinés aux communes de Diouroup, Tataguine, Loul Sessène, Fimela, Palmarin, Diakhao, Patar, Ngayokhème, Diofior et Diarrère, et au lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick. Aussi, Mme Mané a rappelé qu’en en 2006, elle a eu à offrir, grâce à ses partenaires belges, un fax et des livres aux élèves du lycée Coumba Ndoffène Diouf. Trois ans après, a-t-elle dit, c’est au tour du Cem Khar Ndoffène Diouf de bénéficier des livres pilonnés de l’institut français. A cette occasion, Boubacar Siguini Sy, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière d’éducation, a remis au Cem des ordinateurs offerts par l’Adie. Pour Mme Mané, c’est une manière d’aider les Fatickois à accéder à la lecture. Elle a annoncé que prochainement, elle va remettre des camions de ramassage d’ordures et du matériel médical acquis grâce à ses partenaires.
M. Sy, qui est son principal collaborateur, a indiqué que le geste de Mme Mané est une sorte de retour de l’ascenseur. « C’est à travers la lecture qu’on peut améliorer les savoir, les connaissances, la qualité d’éducation des enfants », a-t-il dit. Selon lui, l’acte de la bienfaitrice est une manière d’appuyer la politique du président de la République qui tient au renforcement du capital humain à travers l’éducation, la formation et l’enseignement supérieur.