">

DROITS HUMAINS – Réponse du ministre de la Justice : IMF MET LE RAPPORT D’AMNESTY DANS LE SCEAU – l «Des accusations graves et erronées»

17 - Août - 2018

Pour le ministère de la Justice, l’organisation dirigée par Seydi Gassama a tout faux sur la situation des droits de l’Homme au Sénégal. Amnesty fait des «accusations graves et erronées», selon les services de Ismaïla Madior Fall.

«Amnesty Sénégal fait des accusations graves et erronées sur la situation des droits de l’Homme au Sénégal.» C’est l’accueil que le ministère de la Justice a réservé au communiqué de l’organisation. Les services de Ismaïla Madior Fall soulignent que ce communiqué de Seydi Gassama et Cie «pose un problème d’objectivité et de méthodologie». «Il met l’accent plus sur des questions politiques que sur des sujets purement axés sur la situation des droits de l’Homme. Pour preuve, le communiqué fait état d’un dossier Karim Wade qui n’est pas évoqué dans le rapport. Ledit rapport évoque un certain nombre de points qui appellent des réponses de la part des pouvoirs publics», indique-t-on. Sur le premier point qui parle de «procès inéquitables» et relatif aux demandes de liberté provisoire rejetées, le ministère affirme que «Khalifa Ababacar Sall n’a pas offert en cautionnement l’intégralité des frais prévus par la loi et n’a pas non plus fourni des espèces comme l’exige la loi». Et de poursuivre : «La Cour de justice de la Cedeao admet bien le caractère légal de la détention depuis la levée de l’immunité parlementaire du maire de Dakar. Toutefois, elle reconnaît que la période comprise entre le 14 août 2017, date de la proclamation des résultats définitifs des élections législatives, et 25 novembre 2017, date de la levée de l’immunité parlementaire, la détention n’est pas légale. A ce titre, elle a condamné l’Etat du Sénégal qui s’engage à payer le montant de la réparation allouée aux requérants.»
Pour le cas d’imam Alioune Ndao, les services de Ismaïla Madior Fall trouvent que «Amnesty affirme sans preuve que celui-ci n’a pas bénéficié du traitement médical dont il avait besoin», alors que «la durée moyenne des procédures criminelles est de trois ans au moins dans tous les pays respectueux des droits de l’Homme». Or, soutient le gouvernement du Sénégal, «en bouclant la procédure dans un délai de deux ans en dépit de sa complexité et de la pluralité des personnes impliquées, le Sénégal a respecté les délais impartis». Le ministère annonce que «pour aller plus loin dans sa volonté de renforcer les Institutions nationales des droits de l’Homme (Indh), le gouvernement a déjà finalisé et soumis au processus d’adoption un projet de loi largement inspiré des Principes de Paris et portant modification de loi n°97-04 du 10 mars 1997 relative au Comité sénégalais des droits de l’Homme».

Autres actualités

29 - Mars - 2024

Diomaye, l’antithèse de ses prédécesseurs !

Après 40 années de magistère socialiste (Senghor et Diouf), 24 années de règne libéral (Me Abdoulaye Wade et Macky Sall), le Sénégal tourne...

24 - Mars - 2024

Présidentielle 2024 : Message du président de la CENA aux citoyens sénégalais

La Commission électorale nationale autonome (CENA) a adressé un message aux Sénégalais pour un bon déroulement du scrutin présidentiel prévu ce...

23 - Mars - 2024

Point E : Bassirou Diomaye Faye s'est rendu chez Me Abdoulaye Wade

Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye2024, a répondu ce samedi, á l'invitation de Me Abdoulaye Wade. Accompagné de Habib Sy, El Malick Ndiaye et d'autres...

23 - Mars - 2024

Plage de Yarakh : 137 kg de drogue saisis par la douane

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de produits prohibés, la Douane a réussi une belle prise. La Brigade maritime des Douanes de Rufisque a procédé, dans...

23 - Mars - 2024

Rencontre amicale : Le Sénégal et sa nouvelle génération explosent le Gabon

La sélection nationale du Sénégal n'a pas eu besoin de déployer tous ses talents pour remporter une victoire écrasante en match amical contre le Gabon (3-0), ce...