Exposition inaugurale du musée des civilisations noires MESSAGE AUX PEUPLES AFRICAINS

07 - Décembre - 2018

Le Musée des Civilisations Noires a été inauguré hier, jeudi 6 décembre par le chef de l’Etat Macky Sall. L’idée de la construction de ce musée a été émise depuis 1966 et était endossée totalement par l’Union Africaine. Mais la pose de la première pierre n’est survenue que plusieurs décennies après, le 20 décembre 2011, avec le président Wade. Et les travaux sont entamés en décembre 2015.

Déjà, face à la presse, le mardi 27 novembre, Abdou Latif Coulibaly, ministre de la Culture et le directeur du musée Pr Ahmadou Bokoum avaient rappelé que ce musée «est panafricain et de portée universelle». Ce qui faisait dire au ministre la Culture que son inauguration est «la fête de l’art africain. Les œuvres qui seront présentées vont dans le sens de la civilisation africaine».

Interrogé sur la restitution des œuvres africaines expatriées pendant la colonisation, il estime qu’«il souhaiterait reprendre tous les objets qui sont identifiés comme étant du Sénégal. On a aménagé deux salles et maîtriser la température et l’humidité pour la conservation des œuvres. On peut même accueillir les œuvres d’autres pays». Le ministre précisera en outre que le musée «revendique le statut des musées modernes. On a dix huit milles pièces».

Les objets importants liés à la religion y sont également exposés. Il y a entre autres le crâne de Toumay (découvert au Tchad), les vestiges des premiers hominidés, des crânes d’outils en pierre, peintures, sculptures et autres masques. Quand au directeur du musée, Ahmadou Bokoum, il soulignait que l’objectif de ce centre est de faire connaître l’histoire africaine et de se projeter dans le futur. Seront également abordés le «Code de noir et le Code de l’indigénat». Et l’exposition exprime également l’identité du Musée des Civilisations Noires comme étant un enfant du Festival Mondial des Arts Nègres et la longue marche du panafricanisme. L’exposition manifeste l’œuvre des civilisations dont l’Afrique a été et continue d’être le foyer, sur le continent et dans la diaspora, en premier lieu.

L’accent y est mis sur la Charte du Mande, la Proclamation de l’Ubuntu en même temps qu’est présenté l’apport de l’Afrique dans le développement de l’humanité en matière de science et de technologie. En second lieu, l’exposition présente la capacité africaine de produire des civilisations de la rencontre. Ainsi, à côté de la créativité continue des spiritualités endogènes, l’approbation africaine des religions abrahamiques est mise en évidence. En troisième lieu, il est montré que les terribles épreuves de l’esclavage ont aussi manifesté la résilience, dans le continent et dans les diasporas africaines, faisant ainsi de la mondialisation, de la négritude la création continue de la culture vivante.

Autres actualités

31 - Octobre - 2017

Arts et Lettres : Les Grands Prix seront remis le 19 décembre prochain (Ministre)

La cérémonie de remise de prix aux lauréats du Grand Prix du président de la République pour les Arts et les Lettres est prévue le 19 décembre...

30 - Octobre - 2017

TOUBACOUTA - 2ème EDITION DU FESTIVAL «NIUMI BADIYA» POUR LA PROMOTION DES DIFFERENTES FACETTES CULTURELLES ET LE BRASSAGE DU PEUPLE SENEGAMBIEN

La deuxième édition du festival intitulé «Niumi Badiya» prend fin ce jour, lundi 29 octobre, à Toubacouta. Cette année, cette importante...

28 - Octobre - 2017

Avec Fatou Talla Ndiaye, s’éteint "la voix d’une grande Cantatrice au souffle puissant’’ (ministre)

Avec la disparition, vendredi, de la chanteuse Fatou Talla Ndiaye s’éteint ‘’la voix d’une grande cantatrice au souffle puissant’’, a réagi...

27 - Octobre - 2017

la chanteuse Fatou Talla Ndiaye interprété de nalay léér décédée à 63 ans.

la chanteuse Fatou Talla Ndiaye interprété de nalay léér décédée à 63 ans. L’artiste dans son célébre tube...

26 - Octobre - 2017

Youssou Ndour, la voix d'or et l'artiste accompli, raconté par les mélomanes sénégalais

Youssou Ndour vient de recevoir le Praemium Imperiale au Japon, un énième prix pour Youssou Marie Sène. Mais, déjà l’auteur de Absa Guèye ou encore...