Fallou Dieng «la prise en charge des artistes ne doit pas étre discriminatoire»

14 - Août - 2018

Fallou Dieng signe son retour sur la scène musicale. Après quatre ans de silence, il revient sur le marché avec un opus de double maxi composé de quatre titre intitulé «Nomonaléne», et promet le second dans 6 mois.

Le leader de "Dakar Loisir Club" (DLC) a procédé dans l'après-midi du lundi 13 aout 2018 au lancement de son nouvel album avec une séance d’écoute présentée à la presse.

Un album dont le titre éponyme rend hommage aux ténors de la musique sénégalaise comme Youssou Ndour et Baba Maal. La politique a aussi sa place dans la musique de Fallou Dieng, avec un titre intitulé « Benno » (Union). « Le comportement des gens qui narguent la société dès qu’ils sont au pouvoir, mais oublient qu’ils peuvent retourner à leur point de départ. Donc c’est l’union qui fait la force. Nos dirigeants ne doivent pas s’accaparer de nos biens, mais doivent impliquer la population, qui l’a élu», a-t-il expliqué.

L’amour aussi n’est pas resté aux oubliettes. Et comme à l’accoutumée, Fallou accompagne toujours ses albums d’une nouvelle chorégraphie : «la danse Ndaate saî» pour clore l’album en beauté, «le pont entre l’ancienne et la nouvelle génération. »

Des moments durs qui l'ont obligé à prendre un peu de recul. 4 années d’absence sur le marché, qui ont permis d’engendrer «Momonaléen», le leader de DLC prévient que la prise en charge des artistes ne doit pas être discriminatoire dans le traitement. «Tu peux être connu par un public et oublier demain par ce même public donc rien n'est éternel. Cependant il n’a pas manqué d'adresser ses doléances à la Sodav qui a pris la place de Bsda de mieux veiller à l’intérêt des artistes.»

Après 25 albums mis sur le marché, Fallou Dieng soutient que Namonalène, le 26e, va sans doute constituer, à l'en croire, la seconde phase de sa carrière. Revenant sur son absence prolongée, il explique: « J’ai été victime d’un accident qui m’a un peu affaiblit. Si certains pensent que j’ai laissé la musique ou même que j'ai été victime de maraboutage, je leur dit de croire en Dieu. Je suis en forme, et je compte rester dans la musique. »

Autres actualités

24 - Avril - 2018

Ken Bugul prône la lecture pour promouvoir le livre

L’auteur Mariétou Mbaye dit "Ken Bugul" a invité, lundi, à mettre l’accent sur la lecture pour promouvoir le livre. "Quand on parle du livre, c’est un...

21 - Avril - 2018

Ali Bathily, directeur général de la société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) «PAS BESOIN DE FAIRE DES QUETES POUR LES ARTISTES SI…»

Les artistes peuvent vivre de leur art. Il suffit juste de leur payer leurs droits. C’est la conviction du directeur général de la société...

18 - Avril - 2018

Le Fou Malade raconte l’histoire de sa rencontre avec Niagass…

Dans un interview du journal Source A, le rappeur Fou malade est revenu sur l’histoire de sa très belle rencontre avec son ami, frère et presque jumeau Niagass. Le rappeur,...

17 - Avril - 2018

Cultures urbaines QUAND LES JEUNES SE RUENT VERS LE SLAM

Même si d’aucuns soutiennent qu’il lui reste encore du chemin en terme d’audience, le slam est en train de franchir le cap au Sénégal. Les jeunes...

10 - Avril - 2018

Yaya Guissé, directeur de la compagnie Acte 3 de Kaolack : « le théâtre Kaolackois est dans le coma... La ville n'a pas de salle de théâtre pour ses artistes»

En marge d'une résidence de recherche pour la formation d'une parade de rue (sous forme de théâtre de rue), en partenariat avec des artistes Kaolackois et européens...