">

Fatick : les acteurs des transports informés des nouvelles mesures de sécurité routière

24 - Mars - 2017

Fatick : les acteurs des transports informés des nouvelles mesures de sécurité routière

Le gouverneur de la région de Fatick (centre), Souleymane Cissé, a informé jeudi les acteurs locaux des transports terrestres de la "mise en œuvre immédiate" de 10 décisions prises pour réduire les accidents de la route, a constaté l’APS.

Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a pris ces décisions à la "suite de la recrudescence exceptionnelle des accidents de la route et conformément aux recommandations du conseil interministériel sur la sécurité routière du 9 février 2017", indique un arrêté reçu des services de la gouvernance de Fatick lors de la réunion d’information avec les acteurs concernés.

Selon l’arrêté, la mise en œuvre des décisions arrêtées lors du conseil interministériel "permettra à l’Etat de répondre efficacement au fléau de l’insécurité routière".

Le texte ajoute que les autorités administratives doivent "prendre immédiatement toutes les dispositions nécessaires à l’effet de faire appliquer, avec rigueur et fermeté, les 10 décisions" en question.

"Entre janvier et mars 2017, on a enregistré (…) 162 morts sur nos routes. (…) L’Etat devait prendre des mesures pour faire baisser ce rythme exponentiel des accidents de la route", a dit Valdiodio Ndiaye, le chef du bureau régional des transports routiers de Fatick et de Diourbel (centre).

L’application des mesures prises par le gouvernement "peut (…) freiner le rythme des accidents", a ajouté M. Ndiaye, estimant qu’il faut également "essayer de voir dans quelle mesure les populations peuvent être sensibilisées" au danger sur les routes.

"La première mesure va concerner l’immatriculation des véhicules (…) en état de vétusté. Il est également demandé aux forces de Police, de Gendarmerie et aux agents assermentés du ministère [des Transports terrestres] de procéder à l’immobilisation et à la mise en fourrière de tout véhicule ne répondant pas à la réglementation", a expliqué Valdiodio Ndiaye.

Pour appliquer cette mesure, les collectivités locales doivent avoir des fourrières répondant aux normes requises, ce qu’il manque à la commune de Fatick, selon un constat fait lors de la réunion d’information.

"Le gouverneur [de la région de Fatick] va trouver la solution la plus urgente" à ce problème, a assuré M. Ndiaye.

La deuxième mesure concerne la suspension à titre provisoire des opérations de mutation des véhicules en dehors de Dakar, une mesure concernant les véhicules de transport public interurbain de voyageurs et de marchandises.

Le ministère de tutelle va faire en sorte que le contrôle technique des véhicules se déroule correctement et le plus rapidement possible, a assuré son représentant dans les régions de Fatick et Diourbel.

Autres actualités

06 - Juillet - 2018

Une nouvelle approche "inclusive" de retrait des enfants de la rue initiée (officiel)

Le directeur de la Promotion des droits de l’Enfant au ministère de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Niokhobaye Diouf a indiqué, jeudi à...

06 - Juillet - 2018

Clôture Semaine de l’Enfance : Le ministre de tutelle attendu à Toubacouta

Le ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop est attendue le mardi 17 juillet prochain à Toubacouta (Foundiougne)...

03 - Juillet - 2018

Le maire de Niakhar réclame l’électrification de 25 villages

Le maire de Niakhar (centre), Macodou Sène, a réclamé lundi l’électrification de 25 villages situés dans sa commune, regrettant que seuls sept...

02 - Juillet - 2018

Des hommes d’affaires fatickois en quête de nouveaux marchés en Russie

Des hommes d’affaires sénégalais de Fatick (centre) ont annoncé être en discussions avec de potentiels partenaires russes pour écouler en Russie le sel...

30 - Juin - 2018

A FATICK, LES ACCOUCHEMENTS NON ASSISTÉS RESTENT "UN DÉFI À RELEVER"

La réduction des accouchements en dehors des établissements de santé et sans l’assistance d’un personnel qualifié reste "un défi à relever"...