Filière manioc : Les producteurs visent 450.000 tonnes cette année

12 - Août - 2016

Filière manioc : Les producteurs visent 450.000 tonnes cette année

« Pour la présente campagne 2016-2017, c’est une prévision de 450.000 tonnes de manioc, contre un peu plus de 430.000 tonnes la saison passée, qui a été fixée aux producteurs », a annoncé, hier, Assane Ndiaye, le président de l’Interprofession de la filière manioc. Il a ajouté que les producteurs sont décidés à augmenter leurs superficies emblavées, en les portant à 13.000 hectares, contre près de 10.000 hectares l’année dernière, pour pouvoir atteindre cet objectif.

L’Interprofession de la filière manioc veut jouer sa partition dans la réussite du Plan Sénégal émergent (Pse) dont l’agriculture est le moteur à travers le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas). Le manioc, culture importante de rente et vivrière, devrait y jouer un grand rôle. « Nous l’avons décliné dans notre plan d’actions pour montrer que le manioc peut fortement contribuer au Plan Sénégal émergent (Pse), tant au niveau de la plus-value que pour l’économie nationale et la création d’emplois à travers la production de farine », a indiqué Assane Ndiaye.

Le début d’hivernage est mis à profit par les producteurs pour se procurer des boutures de manioc et procéder au repiquage des tiges. L’Etat, par le biais du ministère de l’Agriculture, est venu en appoint pour leur permettre de disposer gratuitement des boutures. « Les distributions des boutures se poursuivent de même que les repiquages. Il faut ajouter les réserves des producteurs semenciers que nous n’avons pas pris en compte. Au total, on devrait arriver à distribuer un nombre important de boutures pour emblaver les 13.000 hectares à raison de 2.000 tiges par hectare », a assuré le président de l’Interprofession de la filière manioc.

A Thiallé, à quelques encablures de Taïba Ndiaye, les producteurs s’activent dans les champs. Tout comme dans le Méouane. Cela dénote l’engouement suscité par la culture du manioc qui, selon le président de l’Interprofession, « a enregistré des avancées significatives » dans la production.

Assane Ndiaye a souligné que le département de Tivaouane (région de Thiès) est la zone de prédilection et grenier du manioc au Sénégal. « Nous sommes présents dans 19 départements de 8 régions du pays, dont Sédhiou et Matam. Ce qui démontre que la culture du manioc fait son bonhomme de chemin pour rayonner dans tout le pays. Il convient de former les acteurs et introduire des variétés adaptables aux changements climatiques », a-t-il suggéré.

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