« Gérer la pandémie du Covid-19, c’est aussi combattre la stigmatisation des Africains »

14 - Avril - 2020

Covid-19 signifie « Corona Virus Disease 2019 », en français « la maladie du Corona virus 2019 ». Ce nom technique a été choisi pour nommer un virus infectieux découvert à Wuhan, en Chine.

« Nous avons du trouver un nom qui ne faisait pas référence à un lieu géographique, à un animal, à un individu ou un groupe de personnes », précisait le directeur général de l’OMS. Le nom technique Covid-19 a été choisi tout simplement pour ne pas stigmatiser la Chine. Ce qui est une excellente chose car aucun pays ne mérite d’être stigmatisé.

Cependant, ce réflexe n’avait pas prospéré quand il fallait donner un nom à une maladie découverte en Afrique : Ébola.

Ebola c’est une rivière qui se trouve au cœur de la République démocratique du Congo. Il signifie « eau blanche ». Aujourd’hui pour la plupart d’entre nous Ebola veut dire uniquement une maladie à Virus.

Pourquoi n’avoir pas épargné l’Afrique au même titre que la Chine ?
Pourquoi quand il s’agit de l’Afrique, on ne prend pas certaines précautions liées à la défense et à la protection des droits des populations ?

Il est hors de question de laisser la Chine ou n’importe quel autre pays stigmatiser des Africains pour une maladie ou pour toute autre raison, nous avons assez donné. Nos gouvernements doivent apprendre à réagir lorsque les droits de nos citoyens ne sont pas respectés. Et c’est le cas aujourd’hui en Chine, en pleine pandémie de COVID-19.

A l’Etat sénégalais : L’heure est grave, « ndakh kham nguene fou sene domes yi nek ? »

Au moment où des États affrètent des avions pour convoyer leurs ressortissants en pleine situation de fermeture des frontières, le nôtre parvient à supporter, sans rechigner, les cris de détresse de leurs compatriotes, pris au piège d’un déplacement fortuit. Les assister à défaut de les rapatrier est le minimum attendu d’un État respectable.

Il s’y ajoute le refus incompréhensible de permettre aux Sénégalais de l’extérieur d’enterrer les corps de leurs parents, en toute dignité, dans leur propre pays.
On préfère la facilité de la sourde oreille au devoir d’assistance et de soutien à ses compatriotes.

Tout simplement inacceptable !

Thierno Bocoum
President du mouvement AGIR

Autres actualités

06 - Juillet - 2019

Scandale présumé sur le pétrole et le gaz : la Raddho exige la lumière et prévient

La rencontre Africaine pour la défense des Droits de l’Homme (Raddho) exige la lumière dans l’affaire Petro-Tim. L’organisation s’inquiète dans les...

06 - Juillet - 2019

Rassemblement de «Aar li Nu book» ce samedi à Dakar

La plateforme citoyenne «Aar li nu bokk» prépare activement sa quatrième manifestation sur le boulevard De Gaule ce samedi. Seulement, les membres de la structure...

06 - Juillet - 2019

Vers une crise du pain : Les boulangers menacent le ministre du Commerce

Le Sénégal va vers des journées sans pain et des des manifestions permanentes des professionnels du secteur du pain, dans toutes les régions, si la...

05 - Juillet - 2019

Brthelemey Dias : "Macky ne veut pas organiser les locales en décembre 2019"

Le maire de Mermoz-Sacré-Coeur, Barthélémy Dias, est convaincu que les élections locales ne pourront pas se tenir au mois de décembre prochain. Pour lui,...

05 - Juillet - 2019

La classe politique «invalide» Aly Ngouille Ndiaye

L’arrêté n°016133 du ministre de l’Intérieur fixant le montant de la caution pour les élections départementales et municipales du 1er...