Gestion des ordures ménagères à Kaolack : Dix jours après la Tabaski, les déchets solides campent le décor

26 - Septembre - 2016

Gestion des ordures ménagères à Kaolack : Dix jours après la Tabaski, les déchets solides campent le décor

Les ordures ménagères font partie du décor dans la capitale du Saloum. Les déchets solides trustent toujours le décor de la ville de Kaolack après la fête de l’aïd-el-kébir, car ceux qui s’occupent du ramassage ne sont pas encore rentrés.

Les lendemains de Tabaski sont souvent difficiles pour les populations de la commune de Kaolack. Elles sont confrontées à l’odeur des ordures ménagères qui meublent le décor de la ville faute de ramassage de ces saletés par les services municipaux. Une situation déplorée par une bonne partie de la population dans certaines artères. C’est le cas au quartier de Leona, en plein centre-ville, derrière la paroisse Saint Théophile, le dépôt contrôlé offre l’image d’une monticule d’ordures où s’adonnent à cœur joie des chiens errants et marginaux à quelques encablures des principaux services administratifs de la cité , tels que le Centre fiscal régional, le commissariat central ou l’inspection départemental de l’éducation. Riveraine de ce dépôt sauvage, la dame Y.G. avoue son impuissance devant cette situation qui les expose à des périls sanitaires. « L’aménagement d’un dépôt d’ordures par la mairie sans l’accord des riveraines nous pose problème. Les véhicules de la voierie municipale censées assurer le ramassage sont aux abonnés absents en dépit de nos nombreuses interpellations », se désole cette habitante du premier quartier loti de Kaolack. Même tonalité de récrimination dans la zone de Kasnack. Ici, à défaut de la voierie défaillante, ce sont des promoteurs privés qui se chargent du ramassage des ordures ménagères. Seulement les charretiers qui sont originaires de l’intérieur de la région prennent plus d’une semaine de congé après la Tabaski.

« Nous enregistrons une perte de nombre de nos abonnés les lendemains de l’aïd-el-kébir. Ces derniers ne tolèrent pas l’absence des charretiers partis passer la fête dans leur village», fait savoir A. Sané, animatrice d’un réseau de ramassage communautaire initié par l’Association sénégalaise pour un développement solidaire (Asdes). Du côté de la municipalité, le chef de service du ramassage des ordures, Abdou Ndiaye, renvoie la balle à une entreprise privée concessionnaire en charge de cette tâche dans le centre-ville.

Autres actualités

09 - Mai - 2017

Kahone-Intronisation du futur "Buur Saloum": Deux camps se disputent le trône

A Kahone, ville située à environ 5 km au nord-est de Kaolack, l'intronisation du prochain Roi du Saloum connu sous le nom de "Buur Saloum", divise le royaume. Deux camps se...

08 - Mai - 2017

Le financement de la lutte contre le SIDA pourrait connaître ’’de sérieux problèmes’’ (acteur)

Le financement de la lutte contre le Vih/Sida et "la prise en charge, globale" des malades risque de rencontrer "de sérieux problèmes", si l’Etat du Sénégal ne...

05 - Mai - 2017

KAOLACK - SOULEYMANE NDIAYE SUR LA QUESTION DE LA COHABITATION AU PARLEMENT «TOUT FAIRE POUR QUE CETTE VOLONTE N’ABOUTISSE PAS»

A l’issue d’une rencontre convoquée dans le quartier des Parcelles assainies pour équiper les groupements de femmes en foyers améliorés, le responsable...

03 - Mai - 2017

Transport urbain : 1.607 minibus mis en circulation à Dakar (officiel)

Le programme de modernisation des transports urbains a permis, de 2005 à maintenant, de remplacer 1.607 voitures (cars "rapides" et "Ndiaga-Ndiaye") de transport en commun de la...

02 - Mai - 2017

KAOLACK – 1ER MAI LE SNCS «DECHIRE» LE PERMIS A POINTS

Le syndicat national des chauffeurs du Sénégal (Sncs)dit ne pas approuver le permis points, annoncé parmi les prochaines mesures préventives. Au terme d’un...