Hausse des rendements de mil dans les zones d’intervention de "Naatal Mbay" (responsable)
Les rendements de mil sont passés de 600 kilos à l’hectare à plus d’une tonne à l’hectare dans le centre et le sud du pays, en l’espace de trois ans, à la faveur des interventions du projet "Naatal Mbay" (valoriser l’agriculture), une initiative américaine de renforcement de la sécurité alimentaire, a indiqué jeudi à Kaolack (centre) un de ses responsables.
"Nous avons constaté, pour cette campagne agricole (2017-2018), une confirmation de la tendance haussière des rendements de mil dans les zones d’intervention du projet’’, a notamment déclaré Abdou Dionne.
"Les résultats agronomiques montrent que les rendements sont passés de 600 kilos à l’hectare en 2015 à plus d’une tonne en 2017", a ajouté M. Dionne, directeur du projet dans la zone sud du pays, dans un entretien avec des journalistes, à l’issue d’un atelier de présentation des réalisations du projet dans ses zones d’intervention.
"La hausse des rendements a permis aux producteurs de dégager des surplus. Ainsi, après avoir assuré leur subsistance, ils vont pouvoir toucher le marché à travers un système de contractualisation avec des unités de transformation implantées dans la zone", a-t-il dit.
M. Dionne a lié ces résultats à l’engagement des producteurs dans l’adoption de bonnes pratiques agricoles, incluant disponibilité des intrants, prise en compte de l’information météorologique et souscription à une assurance agricole.
Au total, 14 réseaux d’organisation de producteurs de mil partenaires du projet se sont appuyés sur un dispositif de 485 producteurs leaders, 74 gérants de pluviomètres, 64 animateurs et 14 gestionnaires de base de données pour la campagne agricole 2017-2018, a-t-on appris lors de la réunion.
"Feed the future Senegal Naatal Mbay" est un projet mis en œuvre au Sénégal par le département de l’agriculture d’Etats-Unis d’ Amérique. Il vise notamment à améliorer la sécurité alimentaire et les opportunités économiques des ménages les plus vulnérables dans ses zones d’intervention, selon ses initiateurs.