«Il faut que le pouvoir public considère la presse comme prestataire de services publics», Mame Less Camara

04 - Mai - 2017

«Il faut que le pouvoir public considère la presse comme prestataire de services publics», Mame Less Camara

Au rendez-vous cet après-midi, le Doyen a battu le macadam de la Place de la Nation, ex-Obélisque à la Rts. Face à la situation alarmante que vit la presse sénégalaise, le journaliste-formateur a invité les pouvoirs publics à « (la) considérer comme prestataire de services publics». «Il y a une urgence à s’organiser, du côté de la presse», a également relevé Mame Less Camara.
n fait, c’est une vieille situation. Elle est âgée au moins de quarante (40) ans. La presse privée n’a jamais pu trouver un point d’équilibre entre les dépenses et les recettes pour la bonne et simple raison qu’il n’y a presque pas de recettes alors que les dépenses sont constantes ou augmentent.

Aujourd’hui, pour que la presse joue son rôle, il faut que le pouvoir public considère la presse comme prestataire de services publics c’est-à-dire que les populations ont un besoin vital absolu de ces services pour la démocratie, pour l’égalité des gens, pour l’information de la population, pour que soit respecté le droit du public à l’information et cela a un coût et les pouvoirs publics ne veulent pas lâcher l’argent, ils n’ont pas une idée claire du rôle de la presse, de son importance et de ce qu’elle peut apporter à la Nation toute entière.

Je crois qu’une telle marche va au moins attirer l’attention parce qu’il ne faut pas se faire des illusions, ce n’est pas demain qu’ils vont changer la loi et décider de faire en sorte que la presse puisse vivre de ses revenus.

Maintenant du côté de la presse, il y a une urgence à s’organiser, il y a trop de gens qui infestent littéralement le milieu de la presse. Il faut tout en respectant le droit d’entreprendre de chacun, faire en sorte que le journalisme reste un métier.

On l’apprend dans des Instituts, on l’apprend en le pratiquant dans des entreprises de presse. Ces deux (2) voies de formation, sur le tas ou à l’Institut. C’est aux journalistes de faire suffisamment de rigueur pour que quiconque veut faire le métier de journaliste dispose d’une carte d’identité professionnelle de journaliste et quiconque prétend à cette carte puisse produire ces états de services soit un diplôme soit un temps de formation suffisamment long pour qu’on puisse raisonnablement penser que la personne détentrice de cette expérience peut valablement faire le métier de journaliste», a soutenu Mame Less Camara au micro de PressAfrik.com.

Autres actualités

21 - Octobre - 2019

Présumé financement de la campagne de Macky en 2012 : Lamine Diack blanchit le chef de l’Etat

L'ancien président de l’Association internationale des fédérations d'athlétisme (en anglais : International Association of Athletics Federations, IAAF), Lamine...

21 - Octobre - 2019

Violemment attaqué par des apéristes de Fatick : Sory Kaba « méprise » ses détracteurs

Le Directeur général des sénégalais de l’extérieur a décidé de rendre coup pour coup. Après les attaques dont il a fait l’objet...

21 - Octobre - 2019

Comité des droits de l'homme : Karim Wade "limoge" Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck

Leurs propos tenus lors de la dernière session du comité des Droits de l'homme de l'Onu ne sont pas restés sans conséquences. En effet, Samba Ndiaye Seck, Directeur de...

20 - Octobre - 2019

Dernier mandat de Macky annoncé par Sory Kaba: l’Apr Fatick entre dans une colère noire

La succession de Macky et son "départ forcé" du Palais en 2024 sont les sujets qui fâchent au sein de l'Alliance pour la République (Apr). Le Directeur des...

20 - Octobre - 2019

Après sa libération,l’ancien maire de Dakar va décliner son orientation ce lundi

Khalifa Ababacar Sall va ainsi renouer avec l’exercice de la prise de parole publique. Cette première sortie officielle, prévue ce lundi 21 octobre 2019 intervient tout juste...