Impactés par le projet Train express régional: les 250 000 citoyens exigent de l’Etat un site de recasement

23 - Mai - 2017

Impactés par le projet Train express régional: les 250 000 citoyens exigent de l’Etat un site de recasement

Depuis plus d’un an, les familles impactées par le projet de Train express régional sont dans l’expectative. Les 250 000 victimes demandent au Chef de l’Etat de signer un décret qui leur octroie un site de recasement.

Les familles impactées par le Train express régional (TER) ont décidé de prendre le taureau par les cornes. En effet, les quelques 250 000 personnes concernées issues de 10 communes des départements de Pikine, Rufisque et Diamniadio sont dans l’attente d’un recasement. Ainsi, ce week-end, à Pikine, elles ont organisé une grande mobilisation. Leur objectif est de créer un cadre d’échange où toutes les personnes affectées se réunissent pour partager leurs maux. Le coordinateur adjoint du Collectif des personnes affectées par le projet déclare qu’ils n’en peuvent plus de cette incertitude. ‘’Nous sommes tenus en haleine par le projet qui nous empêche d’évoluer et de faire les projets que nous avons envie de faire. C’est lamentable et c’est un préjudice qu’on nous a causé. On ne sait pas où aller et eux (l’Etat et l’APIX) aussi ne savent pas où nous devons aller’’, a tonné Ibrahima Cissé.

Il déplore un manque de vision dans ce projet pour la simple raison qu’un aussi grand projet ne puisse pas avoir un site de recasement pour les impactés, au moment où les commerçants qui l’ont été ont trouvé un site de 7 ha dans le camp militaire. ‘’C’est inadmissible et c’est du jamais vu. Nous nous organisons, car nous avons nos intérêts à défendre. On nous propose pour le prix d’un terrain de 150 m² à Thiaroye Gare à 2,8 millions F CFA. C’est inacceptable. Nous ne le permettrons jamais, puisque le signer, c’est signer notre paupérisation à vie, anéantir, annihiler plusieurs années de travail. Mais aussi jeter le projet familial que nous avons bâti depuis plusieurs années. On ne le fera jamais‘’, a tonné M. Cissé, fou de rage.

Ces impactés se retournent donc vers le Chef de l’Etat et lui demandent de décanter la situation. ‘’Nous réclamons, vu que l’APIX ne peut pas le faire, que le président de la République, à travers un décret, nous donne un site de recasement. On ne doit pas privilégier les magasins au détriment des êtres humains. C’est inacceptable’’, soutient le porte-parole.

Autres actualités

06 - Avril - 2018

Interdit de sortie en France depuis plus de deux ans : les organisations de droits de l’homme au secours de Lamine Diack

Les lenteurs de la Justice ne sont pas propres au Sénégal. Mis en examen depuis novembre 2015 et interdit de sortie du territoire français par la suite, Lamine Diack...

06 - Avril - 2018

Procès de Barthélémy Dias : le juge Yakham Keïté, chargé de statuer sur son sort

C’est ce vendredi que le maire de Mermoz/Sacré-Cœur sera jugé au tribunal de Grande instance de Dakar. A l’occasion, le sort de Barthélémy Dias...

06 - Avril - 2018

Présidentielle 2019 - entre parrainage au forceps et menace de 23 juin bis POUVOIR ET OPPOSITION, EN MODE DEFIANCE !

La démocratie à la sénégalaise a-t-elle tiré tous les enseignements du 23 juin 2011, journée de sursaut populaire certes mais surtout de violence aveugle...

06 - Avril - 2018

J.P. Dias: "Le procureur Serigne Bassirou Guèye manifeste de la haine pour Barthélémy Dias"

Pour le leader du BCG, "Barthélémy Dias est un responsable dans ce pays, que cela plaise ou non. On doit avoir de la considération pour lui". Jean-Paul Dias de fustiger...

06 - Avril - 2018

Le Procureur a requis une peine de 2 ans de prison ferme contre Barthélémy Dias

Le prévenu comparais devant votre juridiction pour outrage à la magistrature et appel à un attroupement non armé . A l'occasion des interviews qu'il a offertes...