Inauguration du réseau d’adduction d’eau potable des Iles Saloum, jeudi

13 - Décembre - 2016

Inauguration du réseau d’adduction d’eau potable des Iles Saloum, jeudi

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mansour Faye inaugure, jeudi, à Bassoul, les infrastructures du réseau d’adduction d’eau potable (AEP) des Iles du Saloum (Ndjirnda, Niadior et Bassoul), annonce un communiqué reçu à l’APS.

Cet important projet exécuté en 18 mois, a été financé par la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA), précise la même source.

Elle ajoute que pour les îles du Saloum, c’est la Société d’exploitation des ouvrages hydrauliques (SEOH) qui est délégataire de service public.

"Pour desservir ces îles longtemps restées enclavées, il a fallu innover. L’eau provient de la conduite Notto-Ndiosmone-Palmarin. Les techniciens de CSE ont posé plusieurs kilomètres de conduites pour raccorder au réseau les populations des îles", renseigne le communiqué.

"Ils ont aussi construit un château d’eau de 2500 mètres cubes et deux réservoirs de plusieurs dizaines de mètres cubes à Bassoul. La compagnie Hydroconsult International était chargée du contrôle de ces travaux", mentionne le texte.

"Pour la première fois depuis l’indépendance du Sénégal, les populations de ces îles ont accès facilement à de l’eau potable en quantité et qualité suffisante à un prix supportable", lit-on encore dans le document.

"Pour avoir de l’eau, il leur fallait faire de longues distances en pirogue, la payer cher ou se contenter d’une eau de forte teneur en sel", fait-il remarquer.

Ce projet a radicalement transformé la vie quotidienne des populations. L’eau est distribuée continuellement et vendue au prix de 275 FCFA/m3, contre 300 F CFA auparavant.

L’amélioration de l’accès à l’eau potable des populations rurales est une surpriorité pour le gouvernement du Sénégal. Il veut y parvenir avec la réforme de l’hydraulique rurale lancée depuis deux ans.

Elle a introduit de nombreuses ruptures dans la gestion de l’hydraulique rurale, en optant notamment pour un partenariat public privé dénommée délégation de service public (DSP).

L’Etat du Sénégal confie à des opérateurs privés, personnes morales, la responsabilité d’universaliser l’accès à une eau en quantité suffisante, dont la qualité répond aux standards internationaux, servie de façon pérenne à un prix conforme au pouvoir d’achat des usagers du monde rural.

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