">

Insécurité : Pape Khaly Niang suggére des "réunions sécuritaires" dans les quartiers

15 - Octobre - 2018

Le directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité, Pape Khaly Niang, suggére des concertations sécuritaires pour réduire les risques d’insécurité dans les quartiers touchés par la recrudescence de la violence.

"Maintenant, il faut aller vers la situation prévisionnelle, en mettant en place des dispositifs, qui nous permettent de réduire le risque d’insécurité. En faisant, participer la population sur ces questions par des tables de concertation sécuritaire dans les quartiers", a-t-il notamment déclaré dimanche à Fatick (centre).

M. Niang s’exprimait en marge de la sortie de la 6ème promotion des élèves-maitres du CRFPE de Fatick, dont il est le parrain. Il a suggéré l’organisation de rencontres trimestrielles regroupant les populations, les délégués de quartier, les acteurs régaliens (police, gendarmerie) pour discuter et analyser le phénomène.

M. Niang, également criminologue estime que cette approche est "nécessaire", soulignant que "l’insécurité avant d’être combattue , doit être observée et discutée pour aller dans le sens de sa compréhension".

"On doit dans le cadre de ces réunions trimestrielles sécuritaires dans les quartiers, aller dans le sens de la recherche de solutions, par rapport à ces individus dangereux au sein de la société, essayer d’anticiper sur ce qu’on appelle la prévention primaire en identifiant les individus prêts à passer à l’acte", a-t-il encore expliqué.

Selon lui, "il faut identifier leurs relations à la drogue, à l’armement, et étudier le coté psychologique de ces gens".

"Les séries de meurtres enregistrés à Keur Massar ou dans d’autres localités ne sont pas liées à un problème d’insécurité mais on a affaire à des comportements d’individus isolés qu’on doit analyser", a expliqué le criminologue.

Il s’agit de personnes qui ’’se comportement individuellement, qui tuent, qui entrent dans les maisons pour agresser’’ et ’’malheureusement, les gens analysent les actes isolés de ces malfrats comme un problème d’insécurité’’, a t-il noté.

A l’en croire, "on ne peut pas parler d’insécurité sans une quantification d’un certain nombre de faits". Donc, a-t-il ajouté, "c’est le sentiment d’insécurité, qui est subjectif et qui peut être analysé de manière disparate".

"C’est un comportement inné de l’homme (...), quand on voit des meurtres, des agressions, on est animé aussitôt par un sentiment de d’insécurité. C’est tout à fait naturel, mais l’insécurité c’est une autre chose", a dit M. Niang.

Autres actualités

16 - Mai - 2019

Plus de 235 000 tonnes de céréales produites à Fatick en 2018 (DAPSA)

La région de Fatick (centre), a enregistré 235 167 tonnes de céréales lors de la campagne agricole 2018-2019, soit 8,28% de la production nationale, a appris...

14 - Mai - 2019

Le WAQF, un instrument de lutte contre l’exclusion sociale et économique (directrice)

La WAQF, donation faite par un particulier à une œuvre d’utilité publique ou à un ou plusieurs individus, vise à lutter contre la pauvreté et les...

13 - Mai - 2019

Grippe équine : une campagne de vaccination de masse lancée à Ndiob

Quelque mille chevaux et ânes de l’arrondissement de Ndiob, dans la région de Fatick (centre) recevront des doses de vaccin dans le cadre d’une campagne de vaccination de...

11 - Mai - 2019

Campagne agricole : Fatick a bénéficié d’une enveloppe de 2, 2 milliards

L’Etat a alloué une enveloppe de 2 215 219 735 francs CFA à la région de Fatick (centre), dans le cadre de la campagne agricole 2018-2019, a annoncé vendredi,...

11 - Mai - 2019

Dotation en matériel agricole : Fatick n’a reçu que 6 de ses 22 tracteurs

La région de Fatick n’a pas encore reçu la totalité des tracteurs destinés aux producteurs du Sine dans le cadre du programme d’équipement en...