Ismaïla Sarr, Le football en héritage
Ismaïla Sarr, l’attaquant sénégalais de Rennes (élite française) a hérité son talent de sa famille, a rappelé son père, Abdoulaye Sarr Naar Gaad, international sénégalais à la fin des années 80, dans un entretien en langue nationale wolof avec APS-TV.
« Ismaïla, en plus d’être le fils d’un ancien international est aussi le neveu Abdoulaye Ndiawar Ba plus connu sous le pseudonyme de Giresse. Un ancien international qui avait embrassé la carrière d’entraîneur à la fin de sa carrière. Il est décédé récemment », s’est souvenu Naar Gaad, faisant remarquer que son fils n’est qu’à l’entame de sa carrière de footballeur.
« Il sait qu’il doit encore travailler pour progresser », a-t-il insisté, soulignant qu’il a déjà beaucoup de qualités depuis sa tendre enfance.
« Les Saint-Louisiens vous diront qu’ils ne sont pas surpris de sa trajectoire parce qu’il faisait parlé de lui dès son jeune âge », a-t-il par ailleurs ajouté.
Evoquant le parcours de son fils qui est passé par les petites catégories dans sa ville natale de Saint-Louis avant de partir à Génération Foot, « Naar Gaad », ancien attaquant de la Linguère rappelle avoir fait lever les foules à son époque.
« Le parcours d’Ismaïla (Sarr), je ne le perçois pas comme une revanche parce que nous avons vécu deux périodes différentes », a dit le papa de l’attaquant de Rennes (élite), l’une des vedettes du marché estival des transferts en 2017.
« J’ai été un brillant footballeur mais à notre époque, il n’y avait pas d’argent », a-t-il indiqué soulignant avoir eu un soutien populaire que son fils n’aurait jamais.
« On nous donnait tout juste une boisson ou un sandwich à la fin du match mais pas d’argent comme c’est le cas pour la génération d’Ismaïla (Sarr) », a commenté l’ancien attaquant.
« C’est une question d’époque, le football n’était pas un moyen de promotion sociale, on se contentait tout juste des foules qui nous accompagnait », a-t-il dit, soulignant qu’il espère que son fils pourrait bénéficier d’un tel soutien.
« Comme on dit chez nous, j’ai eu l’affection des hommes, le soutien populaire pendant toute ma carrière », a-t-il insisté. Tout l’argent du monde n’arrive pas à bénéficier de tels soutiens qui continuent plusieurs années après la fin de sa carrière, selon lui.