«J’étais surpris lorsque le président Jammeh a reconnu la victoire de Barrow», Ousmane Tanor Dieng

11 - Décembre - 2016

«J’étais surpris lorsque le président Jammeh a reconnu la victoire de Barrow», Ousmane Tanor Dieng

En visite à Keur Mame El Hadji à Thiès, dans le cadre des préparatifs du Maouloud (naissance du Prophète), le président du HCCT (Haut Conseil des Collectivités Territoriales) a abordé la question de la crise Gambienne.
«Lorsque ce qui est advenu en Gambie est arrivé, que le président Jammeh ait reconnu la victoire d’Adama Barrow, j’étais surpris», a d’emblée soutenu Ousmane Tanor Dieng. «J’avais même dit que c’était trop beau pour être vrai », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter : «Mais enfin je me suis dit peut être que il a reçu la félicité, les lumières de Dieu pour qu’il prenne cette position en reconnaissant sa défaite et en félicitant le président Adama Barrow pour sa victoire et lui offrir même ses services pour travailler avec lui».

Dans sa lancée, le Secrétaire général du Parti Socialiste (PS) a précisé qu’il «a été à chaque fois pendant cette période-là troublé par son silence, qu’il (Jammeh) se soit reclus dans son village natal Kanilaï et qu’il ne dise rien, cela (l)’inquiétait un peu».

«C’est pourquoi nous avions dit dans une déclaration du 5 décembre nous félicitons mais que nous demandons à ce qu’on soit vigilant. J’avais même dit qu’il faut que la CEDEAO, l’Union africaine, l’Organisation des Nations Unies avec le Conseil de sécurité accompagnent la transition parce que je me disais toujours tant que ce n’est pas arrivé, c’était trop beau et ce que certains soupçonnaient ou redoutaient et que personne ne pouvait prévoir est arrivé, il a remis en cause les félicitations, son offre de services et ne reconnait plus la victoire et veut qu’on reprenne les élections», a affirmé Ousmane Tanor Dieng.

Pour la quatrième personnalité de l’Etat, «évidemment c’est bien que le gouvernement Sénégalais à travers le ministre des Affaires étrangères ait dénoncé une telle attitude» car «C’est inacceptable; si on peut participer à des élections, les gagner et le lendemain celui qui a la police, l’Armée remette cela en cause, ce n’est pas admissible…», a-t-il dit.
Selon lui, «ce qu’il faut faire, c’est saisir la CEDEAO, l’Union africaine, surtout le Conseil de sécurité pour que le Conseil de sécurité puisse donner mandat pour les actions à mener parce que de toute façon il faut qu’une formule soit trouvée pour le respect du verdict des urnes».

Et sur ce plan-là, le socialiste en chef croit que «le Sénégal a fait preuve d’une grande fermeté, le peuple Sénégalais doit l’accompagner et les Chefs religieux doivent prier pour cela parce que la paix en Gambie est la paix dans notre pays».

«Le PS et le parti UDP de Barrow appartiennent à l’international socialiste, je l’ai eu nous avons discuté, nous sommes en train de voir au niveau du Conseil de sécurité pour que le plus rapidement possible qu’il y ait au moins un communiqué du Conseil de sécurité…», a déclaré Ousmane Tanor Dieng.

Autres actualités

23 - Mars - 2024

Plage de Yarakh : 137 kg de drogue saisis par la douane

Dans le cadre de la lutte contre le trafic de produits prohibés, la Douane a réussi une belle prise. La Brigade maritime des Douanes de Rufisque a procédé, dans...

23 - Mars - 2024

Rencontre amicale : Le Sénégal et sa nouvelle génération explosent le Gabon

La sélection nationale du Sénégal n'a pas eu besoin de déployer tous ses talents pour remporter une victoire écrasante en match amical contre le Gabon (3-0), ce...

23 - Mars - 2024

Carte électorale Kaolack : 254.406 électeurs, 199 lieux et 531 bureaux de vote

Le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye a fait face à la presse pour revenir sur la situation de la carte électorale et le dispositif mis en place pour un bon déroulement...

23 - Mars - 2024

Madiambal et Amadou Bâ : Karim Wade réplique et annonce une plainte

«Karim Wade risque d’être bien seul dans sa position de soutien à Diomaye Faye. Le Comité Directeur du PDS le désavoue». C’est le message...

01 - Février - 2024

Assemblée nationale : la farce d'en face

Faut-il en rire ou en pleurer ? Mieux faut-il en avoir peur ? Une « bordélisation » de notre Parlement inquiète de plus en plus. Le Sénégal est l’un...