Journée internationale de l’écrivain africain LA LITTERATURE, PORTE-PAROLE DE LA DEMOCRATIE

Hier, mardi 6 novembre, s’est tenue la 26ème édition de la Cérémonie d’ouverture de la Journée Internationale de l’Ecrivain Africain à la maison des écrivains. Cette cérémonie a réuni plusieurs grands dignitaires pour célébrer le combat acharné des écrivains à travers le monde et leur implication dans la démocratie de leur pays.

A l’occasion de la Journée Internationale de l’Ecrivain Africain, l’Association des Ecrivains du Sénégal en coopération avec le PEN Sénégal (Poète, Essayiste, Nouvelliste) ont tenu hier, mardi 6 novembre, leur journée d’ouverture de la 26ème édition de la journée Internationale de l’Ecrivain Africain à Keur Birago la maison des écrivains qui se tiendra du 6 au 12 Novembre.

Ces journées seront une occasion pour célébrer, selon le président de l’AES Alioune Badara Guéye, «la lutte des écrivains à travers le monde». Celles-ci auront pour thème «Littérature, Démocratie et Pouvoir». A travers un tel thème l’objectif visé sera de montrer la place que la littérature joue dans la démocratie en étant le porte-parole du peuple et une représentation parfaite des réalités quotidiennes.

Cette cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs figures du monde de la littérature sénégalaise et de la sous-région africaine ainsi que quelques hauts dignitaires tels que l’ambassadeur de la Palestine et l’ambassadeur du Congo Brazzaville. Cette 26ème édition aura aussi pour pays Invité d’Honneur l’Egypte dont l’ambassade a tenu a envoyé une délégation dirigée par la Chargée des Affaires Etrangères, Amira Abdelrahim.

Cette cérémonie a été l’occasion pour le président de l’AES de saluer le «pari des écrivains d’Afrique de gagner le combat de la liberté d’écrire, de s’organiser, de s’impliquer dans la marche de leur peuple». Il est aussi revenu sur les grands noms de la littérature qui ont «soulevé les fléaux qui gangrènent l’Afrique mais aussi la peinture corrosive d’un continent dont la civilisation a été jadis confisquée et dénaturée. Nous ne pouvons oublier le rôle joué par les écrivains d’Afrique contre cette négation de l’histoire.»

Il a aussi tenu à remercier tous les écrivains d’Afrique présents «venus partager avec nous ces grands moments de sublimation et d’échanges fructueux pour le mieux vivre, le mieux devenir de nos lettres.»

Cette cérémonie a aussi été une occasion pour lancer de vibrants hommages à la troisième femme marraine de la journée internationale de l’Ecrivain Africain, l’écrivain Mariama Ndoye détentrice de plusieurs distinctions décernées à travers l’Afrique qui est considéré, selon le président de l’AES, comme «une romancière de talent doublée d’une intellectuelle or paire».