Kaffrine : début d’occupation du domaine du chemin de fer (responsable)

05 - Janvier - 2018

Le chargé de l’entretien de la voie ferroviaire à Kaffrine (centre), Denis Diouf, a révélé, jeudi, que certains habitants de cette ville "ont commencé à assaillir le domaine du chemin de fer’’ et appelé l’Etat sénégalais à réagir face à cette situation.

‘’Les gens ont commencé à assaillir le domaine du chemin de fer, à cause du ralentissement de la voie ferroviaire à Kaffrine. Si vous faites le tour, vous voyez des gens qui commencent à s’installer progressivement. Et, si on n’y fait rien, ce qui s’est passé à Saint-Louis risque d’arriver à Kaffrine’’, a-t-il averti dans un entretien avec l’APS.

‘’L’état actuel du train, [on] est à l’arrêt. Nous voyons le train une fois par mois et parfois zéro train par mois à Kaffrine. Pour des gens qui étaient habitués à voir deux trains par jour ou trois trains par semaine, nous sommes réduits à zéro train par mois’’, a-t-il déploré.

Selon lui, les infrastructures ferroviaires à Kaffrine et les matériels roulants sont dans un triste état. ‘’Aujourd’hui, nous n’avons plus de moyen d’intervention pour aller regarder ce qui se passe au niveau du canton. Nous avons un manque de locomotives fiables. Les machines ne sont plus fiables. Une machine qui quitte Dakar ne peut pas aller au Mali sans tomber en détresse’’, a regretté M. Diouf.

Il invite l’Etat du Sénégal à relancer le chemin de fer et appelle le gouvernement à réfectionner certaines parties de la voie ferroviaire de Kaffrine.

Selon lui, "les points singuliers que nous connaissons au niveau du chemin de fer, qui sont entre Tamba et Kidira, doivent être réfectionnés le plus rapidement possible. Cela est le plus urgent au niveau du chemin de fer’’.

"Les points singuliers régulent le problème du chemin de fer pour au minimum dix ans. Si ce problème est réglé, le chemin de fer pourra devenir ce qu’il était dans le temps pour au moins dix bonnes années’’, a-t-il dit.

Il a aussi appelé l’Etat à "relever le niveau de formation des cheminots’’. "Nous avons un problème de ressources humaines au niveau du chemin de fer. La formation est obligatoire pour les cheminots. Il est impossible de confier les travaux de génie civil à un menuisier de bois, il faut des hommes à la place qu’il faut’’, a encore affirmé Denis Diouf.

Il estime que pour être en phase avec le Plan Sénégal émergent (PSE), l’Etat doit songer à réorganiser et relever le chemin de fer. Denis Diouf a par ailleurs salué la mise en place du projet de Train Express régional (TER), qui, selon lui, est une politique audacieuse de l’Etat du Sénégal, car proposant des ’’solutions courageuses’’.

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