Kaffrine : PASA Loumakaf veut construire 700 bio-digesteurs par an dans la région (coordonnateur)

10 - Août - 2017

Le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA-Loumakaf) ambitionne de construire 700 bio-digesteurs par an à Kaffrine pour amender 5000 hectares de terre et produire 20 mille tonnes de riz, a déclaré l’un de ses coordonnateurs, Abdou Niang Thiam.
"L’objectif que nous avons fixé, c’est au moins, chaque famille productrice de riz, dans la région de Kaffrine, dispose de bio-digesteur. Donc, nous avons un objectif d’environ 700 bio-digesteurs à construire, par an", a indiqué M. Thiam.
Il s’entretenait, mercredi, avec des journalistes en marge d’une visite d’échange avec des producteurs de riz du département de Kaffrine, sur l’utilisation du bio-digesteur.
"Avec ces 700 bio-digesteurs que nous envisageons de construire, nous pourrons amender par an , au moins, 5000 hectares de terre. Et cela nous permettra de produire au moins 20 mille tonnes de riz par an, dans la région de Kaffrine" a soutenu Abdou Niang Thiam.
"Nous sommes en train de faire une intermédiation entre les producteurs rizicoles de la région de Kaffrine et le programme national de biogaz", a expliqué le coordonnateur du volet eau de surface du projet PASA-Loumakaf.
Ce faisant, a-t-il indiqué, les producteurs de riz du Ndoucoumane pourront disposer de bio-digesteur pour produire du compost de qualité et améliorer tous les sols des différends bas-fonds des vallées avec lesquelles son projet travaille.
"Les sols de Kaffrine sont assez faibles et pauvres" a fait remarquer M. Thiam, ajoutant que leur "lessivage est très profond surtout dans les vallées" avec lesquelles travaille PASA-Loumakaf.
"L’amélioration de ces sols aura un impact significatif sur l’augmentation de la production et de la productivité du riz dans la région de Kaffrine", a-t-il estimé, soutenant que "si tout le package est disponible et que les sols sont pauvres, cela pourrait nous empêcher d’atteindre les objectifs fixés pour l’autosuffisance en riz à Kaffrine".
"Il est important que nous puissions agir sur la qualité du sol. Avec ce système, nous pouvons atteindre des rendements de 6 à 5 tonnes à l’hectare", a dit Abdou Niang Thiam qui soutient que le bio-digesteur permettra à chaque famille d’avoir de l’énergie, produire suffisamment de compost.
"Le compost améliore le sol et rend disponible tout le nutriment du sol pour la plante. Il rend disponible l’eau dans le sol. Le compost amende le sol sur 4 à 5 ans", a fait savoir M. Thiam.
"Lorsque nous aurons amendé au moins 80% de sol avec le programme complémentaire d’amendement des sols mis en place par l’Etat du Sénégal. Alors d’ici deux ans tous les sols des vallées pourront mieux produire du riz", a-t-il rassuré.
Abdou Niang Thiam a en outre fait comprendre que "la région de Kaffrine a un besoin en moyenne, de 3 à 4 tonnes de compost à l’hectare par an".

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