Kaolack - Après le conclave des partisans de Khalifa Sall LA COORDINATION SOCIALISTE PROCHE DE TANOR PORTE LA REPLIQUE

19 - Décembre - 2017

La tension monte de plus en plus dans la famille socialiste. Vingt-quatre heures seulement après le manifeste de Kaolack, c’était hier au tour des responsables de la coordination socialiste de Kaolack de clarifier certaines choses qu’ils trouvent bizarres dans un parti structuré et organisé. Ainsi par la voix de leur responsable Cheikh Seck, les pro-Ousmane Tanor Dieng disent renoncer à ne jamais jeter leur dévolu sur des « pilleurs de la République ».

Autrement dit, sur des personnes qui n’ont « aucune crédibilité, ni le sens de diriger ou convaincre quelqu’un qui se dit responsable ». Les seules personnes qui arrivent à convaincre sont ceux qui de près ou de loin ont goûté aux délices de la caisse d’avance pour laquelle leur leader Khalifa Sall est aujourd’hui inquiété. Le responsable de la coordination communale de Kaolack trouve à cet effet que contrairement à ce qui a été avancé comme chiffre, c’est à-dire la présence des trois cents et quelques membres du comité central samedi dernier à Kaolack, c’est plutôt les militants de Khalifa Sall, Bamba Fall le maire de la Médina et Bartélémy Dias qui se présentés lors de cette assise. La preuve, lorsqu’ils ont débarqué dans la capitale du Saloum, ils se sont arrangés à dissimuler les bus qui les transportaient dans un lieu loin de la manifestation pour fuire les yeux indiscrets.

Pour le doyen Alioune Ndiaye, les pro-Khalifa ne devraient même pas s’aventurer à une guerre des chiffres. Et comme s’ils ne savaient pas que le Parti socialiste dispose aujourd’hui de plus d’un millier de membres dans son comité central. Déjà au seul secrétariat national, il possède 500 personnes environ légitiment élues. Dans le décompte, le vétéran socialiste prouve que tous les 700 membres restants doivent être sans doute favorables à Ousmane Tanor Dieng.

Pour le responsable à la communication Ibrahima Kosso Diané, c’est parce qu’ils ont senti que Kaolack est un bastion fort du parti qu’ils éprouvent aujourd’hui le désir d’y pénétrer. Mais ces pro-Khalifa doivent surtout se persuader que la conquête de Kaolack sera vaine, compte tenu de la position minoritaire qu’occupent leurs répondants sur le terrain et l’impossibilité de convaincre le reste des militants de la base. Puisque l’ordre du jour, lors de cet entretien avec la presse, était aussi de répondre à certains prétextes dont se servent les khalifistes pour défendre leurs idées, les responsables socialistes de Kaolack ont mis en touche tout ce qui est relatif à la candidature au Parti socialiste sous prétexte qu’il constitue un débat inclusif au parti et qu’il n’est encore à l’ordre du jour.

Concernant cependant la campagne pour le départ d’Ousmane Tanor Dieng du poste de secrétaire général national, Cheikh Seck et ses associés de la coordination communale de Kaolack estiment le fait qu’ils sont dans un parti organisé et tout ce qui se fait s’effectue de manière démocratique. « Ousmane Tanor Dieng a été élu démocratiquement. Son mandat n’est pas encore épuisé. Et ce n’est pas dans ces conditions qu’il doit faire l’objet d’une destitution », ont-ils affirmé.

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