KAOLACK - BLOCAGE DES CONTAINERS D’ARACHIDES AU PORT AUTONOME DE DAKAR LE COPEGA MENACE DE FERMER L’ENSEMBLE DE SES POINTS DE COLLECTE
KAOLACK - BLOCAGE DES CONTAINERS D’ARACHIDES AU PORT AUTONOME DE DAKAR LE COPEGA MENACE DE FERMER L’ENSEMBLE DE SES POINTS DE COLLECTE
Le collectif des opérateurs-exportateurs de graines d’arachides (Copega), qui tenait hier, Jeudi, une réunion d’informations et de partages à la chambre de commerce de Kaolack, a pris a ferme décision de fermer les 4 et 5 Janvier prochains l’ensemble de ses centres d’achat ouverts sur le territoire national. Aussi ses membres vont unanimement s’abstenir de charger le navire du 11 Janvier qui doit se rendre le même jour en Chine.
Depuis quelques jours, les exportateurs de graines d’arachides sont très remontés contre l’Etat du Sénégal qui a donné l’ordre à la Douane sénégalaise de bloquer tous les containers destinés à l’exportation de l’arachide hors de nos frontières. Sous prétexte que les exportateurs ne se sont pas acquittés à cette prérogative, les décideurs ont, en effet, fermé les portes de l’exportation.
Et dans une dynamique de décanter la situation, on leur exige la libéralisation d’une consignation pour sortir leurs marchandises du territoire. Autrement dit, une somme en guise de caution qui sera versée à la douane pour servir d’annonce à une éventuelle taxe qui sera payée. Même si lors des débats certains des protégés du président Abib Thiam acceptent de verser la somme pour sauver un produit périssable, d’autres ont par contre jugé la décision de l’Etat arbitraire.
Compte tenu de la qualité des graines obtenues cette année, ces personnes estiment que l’Etat devait en principe revoir sa décision avant d’agir. C’est à dire s’ouvrir aux opérateurs-exportateurs pour avoir une idée sur leurs cahiers de charges et s’apercevoir de la situation agricole, le calvaire rencontré par les professionnels qui s’y activent et la nature des transactions commerciales exécutées.
Trouvant ainsi que tel n’est pas le cas, ces opérateurs accusent l’Etat de fermer au monde paysan toutes les portes du bonheur, car avec les 40 Frs de taxe fixée à l’exportation, les firmes ne seront plus en mesure d’accroître le montant fixé au kilogramme. Pour l’instant l’accent est plutôt mis sur le combat pour réduction de la taxe, mais également sur une seconde croisade qui sera portée par les exportateurs étrangers, membres du Copega. Et ce, auprès des autorités de leur pays d’origine.