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KAOLACK–DISTRIBUTION DES SEMENCES ET INTRANTS L’UNPS A MOITIE «SATISFAITE»

01 - Juillet - 2017

KAOLACK–DISTRIBUTION DES SEMENCES ET INTRANTS L’UNPS A MOITIE «SATISFAITE»

L’union nationale des producteurs semenciers (Unps) qui tenait sa dernière rencontre d’évaluation à propos de la campagne de distribution des semences et intrants agricoles n’a pas totalement apprécié le déroulement de cette dernière. Les camarades du président Saliou Ndiaye estiment en effet que même si la distribution de ces produits agricoles s’est opérée avec sagesse et que les commissions qui en tiennent la charge l’ont observé avec clairvoyance, les quantités de semences mise en leur disposition restent encore faibles par rapport à la demande.

Pour l’arachide écrémée, un quota de 9472 tonnes a été distribué sur les 9922 tonnes qui constituaient la part de Kaolack au plan national, soit l’équivalent de 95,76 % à titre proportionnel. S’agissant du maïs, il est constaté que sur un quota de 578 tonnes, un poids de 140 tonnes, soit 25 % de la quantité globale de production allouée, a aussi été mise en place au sein des organisations paysannes.

Tout comme le Niébé dont les 90 tonnes qui représentent les 9 % du poids attribué ont aussi été libérées aux producteurs. Même s’il reste aujourd’hui évident que ces semences distribuées renferment la qualité souhaitée pour permettre aux uns et aux autres de prétendre à une bonne production, l’Unps par la voix de son président, Saliou Ndiaye pense que c’est surtout au niveau de l’engrais que le problème se pose, comme il est d’ailleurs le cas chaque année.

D’habitude les fournisseurs qui sont changés de convoyer ces produits vers le monde paysan, accusent toujours du retard dans le cadre de ces transactions. C’est le cas cette année où peu de paysans disposent aujourd’hui de l’engrais. Malgré le fait qu’ils ne respectent pas les clauses de leur cahier de charge, ces entreprises n’ont jamais été inquiétées par leur employeur qui n’est autre que l’Etat.

Un Etat qui, selon l’Unps, refuse encore leur retirer leur agrément quelque soit la gravité de la faute commise. Déjà, le pays a enregistré ces jours derniers la tombée des premières grandes précipitations, l’Union nationale des producteurs de semences constate que seules la Sedap et la Sepac ont démarré leurs opérations. En tout cas, dans le Saloum.

Parlant du matériel agricole et ses modes de distribution en campagne, l’organisation des producteurs de semences a aussi estimé qu’en dehors du petit matériel (houe-Sine, houe-occidental, houe-havara et semoirs), le matériel lourd à l’image des tracteurs et autres engins ne sont pas encore à la portée des paysans. Du constat de l’Unps, il faut adopter un autre système d’acquisition moins cher malgré la subvention. Si pour le petit matériel, le versement demandé varie entre 60 et 80.000 F CFA, les producteurs de semences souhaitent la réduction des 1.000.000 et 1.500.000 F Cfa, d’apport pour disposer d’un tracteur.

Face à cet état de fait, ils proposent un crédit de 2 à 3 ans pour le petit matériel et 7 à 10 ans pour ce qui ressort du matériel lourd.

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