KAOLACK - EXPORTATION DE L’ARACHIDE DE NOUVEAUX POINTS D’ACCORD POUR UNE MEILLEURE GESTION DE LA FILIERE
Sur l’initiative du Collectif des producteurs exportateurs de graines d’arachide (Copega), le dernier forum sur l’exportation arachidière tenu dans la capitale du Saloum, du 9 au 10 août, a été l’occasion pour la Banque mondiale, les organisations agricoles et l’ensemble des participants de mettre en commun de nouvelles stratégies pour parvenir à une meilleure gestion de la filière. Outre la volonté de réunir toutes les compétences techniques et financières, cette rencontre, à multiple dimension, a aussi un prétexte pour les acteurs de définir 27 points constitués sous forme de recommandations pour les autorités du pays.
Parmi ces recommandations, cinq (5) points phares sont à noter. Pour des solutions durables, ils ont préconisé le retour de la documentation aux instances de finances pour faire bénéficier à notre pays. Aussi ont-ils exhorté le Copega à accompagner les services techniques sénégalais tels que l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra) pour corriger les nombreux manquements dans le domaine de la collecte de semences et avoir la latitude de breveter les champs.
Par rapport à la bonne marche des transactions commerciales, les conclusions tirées de cette rencontre favorisent aussi la création d’un comité de suivi des exportateurs pour le rapatriement des devises, le respect des bonnes pratiques et celui de la règlementation avec les banques. Le Copega, comme par le passé, en a profité pour remettre à table la récurrente question de la taxe des 40 F Cfa imputée à l’exportation. Une mesure que l’organisation des exportateurs veut éradiquer pour permettre au Sénégal d’être compétitif sur le marché extérieur.
Cependant, concernant l’information selon laquelle la Gambie est sur le point de signer un accord de partenariat avec la Chine pour éliminer toute taxe liée à l’exploration, les exportateurs sénégalais ont, d’ores et déjà, renoncé avec l’alternative de passer par ce pays voisin pour exporter leurs graines. Mais, ils insistent davantage sur la volonté politique de l’Etat pour que cette mesure soit revue à la baisse