KAOLACK : L'accès de l’hôpital régional est devenu un casse-tête pour les malades
La visite que nous avons effectuée ce matin à l’hôpital régional de Kaolack, nous a permis de glaner des informations sur les conditions auxquelles sont confrontés les patients. Au niveau de l’entrée principale, les malades et leurs accompagnants qui sont trouvés sur place, se sont ouverts à nous avec des pincements au cœur.
Aminata Diallo, venue accompagner une femme en état de travail se lance : « Nous venons de Sibassor qui est à 11 kilomètres de la commune de Kaolack. Nous sommes au nombre de 3, mais une fois à l’entrée, les vigiles m'ont demandé de ne pas entrer. Il n’y a que ma sœur qui a accompagné la patiente à l’intérieur de l’hôpital. Et pourtant, ce qui m’étonne, c’est qu’on a dit que l’accès est permis à deux accompagnants. »
Non loin de là, une autre femme d’un âge assez avancé, est venue pour rencontrer son médecin après un premier rendez-vous. « Vraiment, je ne comprends pas. Dans cet hôpital, un patient peut faire des heures au niveau de l’accueil avant de pouvoir rencontrer son docteur. La dernière fois, on m’avait recommandé auprès d'un médecin, aujourd’hui je suis venue pour le rencontrer, mais les vigiles m’ont demandé d’aller acheter un ticket au niveau de la facturation. Figurez-vous, j’ai trouvé sur place une trop longue file d’attente pour une personne de mon âge. Et pourtant, il y a des gens qui ne s’arrêtent même pas à l’entrée. Je trouve que c’est une politique sanitaire discriminatoire », a-t-elle déploré.
Interrogé sur ces manquements constatés par nos interlocutrices, le patron des vigiles répondant au nom de Gningue tente d'apporter des éléments de réponse. " L’accès n'est pas difficile, ce que les gens disent, c'est inexact. Ici, il n'y a que deux personnes qui peuvent accompagner un malade et pas plus. Le directeur de l’hôpital peut le confirmer. "
Ce que nous avons tenté de vérifier en vain auprès du directeur de l’Hôpital régional de Kaolack, monsieur Saliou Tall...