Kaolack - l’Aprofes condamne les violences faites aux femmes et aux filles LE MEURTRE DE MBOSSE THIAM, UN CAS QUI EN CACHE PLUS DE 2844 AUTRES

07 - Décembre - 2018

Après le meurtre de la dame Mbossé Thiam la semaine dernière à Kaolack, dans des conditions dont on se souvient encore, l’Association pour la promotion de la Femme sénégalaise (Aprofes) est dans tous ses états. Dans une lettre reçue à notre rédaction, l’association a fermement condamné l’acte du mari Moustapha Sall et demande aux autorités d’agir pendant qu’il est encore temps et de punir sévèrement les coupables.

Dans la continuité de sa requête, l’Aprofes exige le renforcement des sanctions dans la réforme du Code pénal en cours et sollicite auprès des autorités une autorisation pour les organisations de se constituer partie civile. Tout comme la pénalisation de la délivrance de certificats médicaux de complaisance en cas de violence sur une femme ou une fille. Invitant, toutefois, à une cessation des violences régulièrement exercées sur les femmes, les associées de la présidente Mme Ly Bineta Sarr et de la responsable et point-focal Ecoutes et Orientations, Mme Ndèye Ndeub Diagne, estiment que depuis un certain temps, la forte recrudescence des violences faites aux femmes et aux filles se confirme de plus en plus.

Pour s’en convaincre, il suffit simplement de consulter les cas rapportés quotidiennement par la presse et deviner le reste des cas passés sous silence. Pour la seule région de Kaolack, plus de 2844 cas sont recensés. Ceci dans le seul point d’Ecoutes et d’Orientation de l’Aprofes.

Ainsi, élucidant le cas de la jeune lycéenne Katty Guèye, froidement tuée par deux jeunes délinquants et les péripéties rocambolesques que cette affaire a finalement connues, l’affaire Abibatou Ly, monitrice stagiaire dans une Ong résidant, brûlée vive à la fleure de l’âge dans son lieu de travail et l’impunité manifeste autour de ce meurtre, l’Aprofes se convint qu’à l’instar des autres pays du monde, c’est le Sénégal tout entier à travers ses organisations de femmes qui dénonce avec véhémence cette violence sournoise et gratuite. Laquelle est aussi vigoureusement condamnée autant par la législation que le droit constitutionnel, comme en atteste la loi 99-05 du 13 janvier 1999.

Ainsi, en partenariat avec la coordination régionale des femmes leaders de Kaolack, l’Aprofes s’apprête à durcir le ton afin de faire respecter les droits à la protection des femmes et des enfants tels que dictés par la Convention sur l’Elimination de toutes formes de Discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) et celle sur les droits de l’Enfant (CDE).

Autres actualités

19 - Juin - 2019

CFEE : la commune de Kaolack épargnée par les problèmes d’état civil (IEF)

Aucun candidat à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires et au concours d’entrée en sixième n’a été...

17 - Juin - 2019

Kaolack : 19.710 candidats dont 10.897 filles enregistrés au CFEE

Au total 19.710 candidats dont 10.897 filles ont été enregistrés à Kaolack (centre) pour l’examen du Certificat de fin d’études...

14 - Juin - 2019

Kaolack : l’IA espère la fin des abris provisoires "d’ici un an au maximum’’

L’inspectrice d’académie de Kaolack (IA), Khadydiatou Diallo, a dit tabler sur la fin des abris provisoires dans la région "d’ici un an au maximum’’,...

14 - Juin - 2019

Kaolack : début des travaux de construction d’un centre régional de transfusion sanguine avant fin 2019

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a annoncé vendredi que les travaux de construction du nouveau centre régional de transfusion...

13 - Juin - 2019

Kaolack : le nouveau gouverneur invite les population à relever avec lui "le défi du développement"

Le nouveau gouverneur de Kaolack (centre) Alioune Badara Mbengue, a été installé dans ses fonctions lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle...