KAOLACK - MENACE DE FERMETURE DE L’USINE «DOMITEXKA DU SALOUM» LES TRAVAILLEURS DISENT NIET ET CHARGENT LES COMMANDITAIRES

18 - Octobre - 2017

Face aux rumeurs qui circulent un peu partout dans les couloirs de l’entreprise textile «Domitexka du Saloum» et qui font état d’une éventuelle fermeture de cette industrie sénégalaise, les travailleurs sont montés hier au créneau pour fustiger cette décision, même si elle n’est pas officielle.

Fortement regroupés autour de Samba Dia, le responsable de la logistique et de l’approvisionnement au sein de l’usine, les travailleurs disent ne pas comprendre que la société puisse subir ce genre de sort, si l’on comprend que malgré qu’elle soit laissée entre les mains des 80 travailleurs qui s’y activent depuis des années, elle convoite aujourd’hui un chiffre d’affaire de plus de 500 millions de F Cfa.

Selon eux, ils ont signifié à l’ancien directeur de l’usine, Lamine Kane, qu’ils accusent d’avoir agité cette requête en se servant des retraités de la défunte «Sotiba Sympafrique», que ses manœuvres ont peu de chance de prospérer. Et d’ajouter qu’à leur niveau, ils useront de toutes leurs énergies pour faire avorter ce projet de ventilation du matériel en place. Car, estiment-ils, vendre le matériel d’une société de 500 millions de chiffre d’affaire, pour une maudite somme qui ne fait même 25 millions, ne relève que de l’absurdité.

Surtout quand on est aussi conscient que depuis sa mise en location vente en 2012 au directeur de CCBM, Serigne Mboup, tous les compartiments de l’usine qui étaient mis en marche à l’époque, continuent toujours de fonctionner, sans interruption. Et, les travailleurs continuent encore de percevoir leurs salaires malgré les difficultés relevant du soutien défectueux et multifacette de l’Etat.

D’ailleurs, outre l’appel qu’ils ont lancé en direction des autorités publiques et le souhait de voir le président de la République visiter leur unité industrielle (qu’ils ont tantôt émis), leur rencontre d’hier avec la presse a aussi été l’occasion de démontrer l’apport de «Domitexka du Saloum» dans la politique de l’emploi au Sénégal et le marché de l’emploi local en particulier. Pour ce cas précis, les travailleurs précisent que si tous les départements marchent (filature, tissage, teinture et autres) l’usine serait alors en mesure d’absorber un effectif de 1000 employés fixes et saisonniers et serait aussi dans les dispositions de produire, en moyenne, deux containers de balles par jour.

Ainsi, face à l’industrie chinoise, les travailleurs de la société textile de Kahone déplorent le vol, souvent par des chinois, de logos dont ils sont attributaires. Ils dénoncent également la concurrence déloyale, avec les prix de vente que ces étrangers imposent sur le marché et qui leur bloquent toute activité. Pour cette société qui limite son marché étranger au Mali, en Mauritanie, au Niger, et en Algérie, ses responsables trouvent qu’il est alors évident qu’elle doit évoluer dans un marché sécurisé chez-elle et bénéficier de tous les privilèges lui permettant de vréer des emplois.

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