Kaolack/ Taxe sur l’exportation de l’arachide LE COPEGA ENGAGE UNE STRATEGIE DE LUTTE POUR LA SUPPRESSION DES 40 FRS RETENUS

17 - Novembre - 2017

Le combat pour la suppression totale des 40 Frs de taxe imputés à l’exportation des graines d’arachide hors du territoire sénégalais continue de faire rage dans les milieux paysans, quelques semaines avant l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation.

Ainsi fortement mobilisés hier, autour d’une assemblée générale de tirage de bilan et de définition de nouvelles orientations pour la prochaine campagne de commercialisation, les membres du Collectif des producteurs exportateurs de graines d’arachide (Copega) ont encore une fois tapé sur la table exigeant ainsi à l’Etat de faire purement et simplement table rase sur la taxe infligée aux exportateurs.

Même s’ils ne sont pas pour un boycott total de cette prochaine campagne de commercialisation agricole prévue d’être lancée le 1er Décembre prochain, ou un éventuel recours à la Gambie pour le transit de leurs graines destinées à l’étranger, les protégés du président Abib Thiam exigent une telle demande pour, disent-ils, être plus compétitifs sur le marché étranger et local où leur absence favorise aujourd’hui un système de bradage inouï, difficile d’être contrôlé, en dépit des mesures palliatives prises par l’Etat ces dernières semaines.

Malgré la décision de l’Etat d’accepter une réduction de 10 Frs sur les 40 Frs initialement fixés pour un kilogramme d’arachide exporté, qui ne sera effectif qu’au mois de Mars prochain et l’initiative que le gouvernement a prise en continuant toujours à maintenir les 40 Frs jusqu’en cette période de commercialisation, les exportateurs de graines insistent et persistent encore sur l’élimination de cette taxe ou à défaut procéder à une réduction susceptible de prendre en compte les réalités liées à l’exportation et celles existant aujourd’hui sur le cours mondial. Car comme le souligne leur président Abib Thiam, les exportateurs ne sont pas exempts de taxe, mais pensent que les 210 Frs fixés au producteur sont déjà maintenus. Malgré un déséquilibre et une surproduction mondiale, ce prix-là est toujours irréfutable. Une chose que les membres du Copega apprécient d’ailleurs fortement, mais renoncent à renforcer en termes de prix d’achat, car aucun d’entre eux n’est encore prêt pour entrer en campagne, selon la plupart des personnes ayant intervenu lors de la rencontre.

Autres actualités

11 - Novembre - 2018

Prise d’armes et activités sociales ont rythmé la Journée des Forces armées à Kaolack

Une cérémonie de prise d’armes, la montée du drapeau national et une séance de dépistage du diabète et de l’hypertension chez les civils ont...

09 - Novembre - 2018

Kaolack - ouverture des producteurs semenciers sur le marché international L’UNIS RECLAME A L’ETAT UN RELIQUAT DE 3 MILLIARDS

En marge d’une assemblée générale ordinaire de révision et réactualisation de son règlement intérieur, ses textes et autres statuts, tenue...

09 - Novembre - 2018

Gamou Médina Baye : le ministre de l'Intérieur rassure sur le bon déroulement de l’événement

Le ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, a présidé hier le Comité régional de développement portant sur...

08 - Novembre - 2018

Un fermier de Guinguinéo raconte son succés

A Gagnick, commune rurale située dans le département de Guinguinéo (centre), un producteur privé du nom de Fodé Ndao s’illustre dans une ferme agricole de...

07 - Novembre - 2018

KAOLACK – Rupture de médicaments antipaludéens pour enfants : Les parents ne savent plus à quel pharmacien se fier

Dans la capitale du Saloum, c’est actuellement la croix et la bannière pour les parents qui veulent soigner leurs enfants souffrant de paludisme. Depuis presque quinze jours, les...