Kara Mbodji sur la débâcle d’Anderlecht (0-5) face au PSG: “Un problème de mentalité”

03 - Novembre - 2017

Un peu de sang coule sur le front de Kara. « Pas grave », répond-il. « C’est juste un coup de Cavani. Était-il volontaire ? Je ne pense pas. C’est un joueur que je respecte. »
C’est justement de respect dont Kara voulait parler. « Quand je joue, je veux toujours me faire respecter », lance-t-il.
Cela veut dire que les autres joueurs de l’équipe ne se sont pas fait respecter ?
« Je n’ai pas dit cela. Je pense toutefois qu’on pouvait faire beaucoup mieux. On perd, c’est normal mais je veux le faire en finissant le match la tête haute. »
Quel est le souci alors ? Pourquoi Anderlecht a-t-il livré une mauvaise rencontre ?
« C’est un problème de mentalité. Il fallait être plus agressif et l’être en équipe. C’est à nous de faire beaucoup plus. Si tu n’es pas au rendez-vous en Champions League, c’est difficile. »
N’êtes-vous pas trop gentils sur la pelouse ?
« Il y a trop de respect sur le terrain. Il ne faut pas. Il faut jouer, se lâcher. On les a trop laissé jouer. Au lieu leur rentrer dedans. »
Il est logique d’avoir un regard différent sur une équipe comme celle du PSG…
« C’est logique et j’ai du respect pour les joueurs de Paris. Mais je ne demande, par exemple, pas le maillot d’un adversaire. Ça ne fait pas partie de ma personnalité. Ce n’est pas mon genre. Sauf si c’est un ami. Cela ne m’énerve pas pour autant que les autres le fassent, hein. »
Quinze buts encaissés, cela signifie qu’il y a un problème en défense ?
« Pas du tout. C’est trop facile de tout mettre sur le dos de la défense. Mais en tant que défenseur, j’assume toutefois que je dois faire mieux. »
Les joueurs vont-ils se cacher derrière la surprenante tactique du coach ?
« Ce serait trop facile de mettre tout sur le dos de l’entraîneur. Il est venu avec ses idées, il les explique à tout le monde et on les comprend. Il a essayé un truc, voilà. Un professionnel doit être capable de comprendre ce que veux un coach. »
Face à Bruges, l’état d’esprit sera la clé…
« On connaît la tension qu’il y a dans ces matches. Il y aura de l’agressivité. À nous maintenant d’oublier le match de ce mardi et d’en tirer les bonnes leçons après avoir revu les images. »
Et sinon, comment va votre genou ?
« Ça va. Je suis là, hein. On ne parle que de mon genou mais je joue, non ? Mon absence ? J’ai pris un coup sur le côté du genou droit. Ça m’a fait très mal et j’ai dû observer une période de repos. Mais même avec des béquilles je joue. » (rires)

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