KEDOUGOU - AFFRONTEMENTS ET MEURTRE DE YAMADOU SAGNA A KHOSSANTO LE GOUVERNEMENT CONDAMNE ET PROMET JUSTICE

15 - Février - 2017

KEDOUGOU - AFFRONTEMENTS ET MEURTRE DE YAMADOU SAGNA A KHOSSANTO LE GOUVERNEMENT CONDAMNE ET PROMET JUSTICE

Des éléments de la brigade des Douanes de Saraya, ont effectué une intervention dans la commune de khossanto avant-hier, lundi 13 février. A la suite d’une vive altercation entre douaniers et orpailleurs, un coup de feu a été tiré et a atteint mortellement le jeune Yamadou Sagna âgé de 25 ans et originaire du village de Kobokhoto. Le Gouvernement regrette vivement ces incidents et condamne les actes de violence qui ont abouti à la mort du jeune Sagna.

Dans un communiqué en date d’hier, mardi 14 février, le gouvernement présente ses condoléances les plus attristées à la famille de la victime, appelle les populations au calme, à la sérénité, et les invite à laisser la justice faire son travail. En attendant, l’enquête suit son cours. Mieux, deux douaniers mis en cause ont été arrêté pour les besoins de l’enquête. Le Parquet a ouvert une information judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire. Et le gouvernement entend prendre toutes les dispositions nécessaires pour que justice soit rendue, garantit la source.

LES DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS EXIGENT UNE ENQUETE

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International/Sénégal déplorent les affrontements qui ont eu lieu avant-hier, lundi 13 février à Kobokhoto, commune de Khossanto, dans la région de Kédougou, entre villageois et forces de sécurité. Ces derniers sont intervenus pour disperser une manifestation pacifique ayant résulté sur la mort, par balle de Yamadou Sagna, un jeune de 25 ans originaire du village de Kobokhoto. Dans un communiqué conjoint rendu public hier, mardi 14 février, les organisations de défense des droits humains dénoncent «l’usage excessif de la force pour disperser les manifestations pacifiques».

Aussi exigent-elles l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur la mort de Yamadou Sagna et «l’incendie qui a causé un énorme préjudice matériel et financier à la population de Kobokhoto». En plus de demander à l’Etat du Sénégal de toujours privilégier la négociation pour résoudre les différends qui l’opposent aux communautés et aux orpailleurs dans les sites miniers de la région de Kédougou, ces organisations de défense des droits humains appellent les populations au calme et à privilégier le règlement pacifique du différend qui les oppose aux forces de sécurité. Pour rappel, YamadouSagna, 25 ans, originaire du village de Kobokhoto, a été tué par balle au cours de ces affrontements. La balle aurait été tirée par un agent des douanes, selon le communiqué.

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