Kédougou : L’OMVS préoccupée par les impacts négatifs de l’orpaillage

07 - Mai - 2019

Une mission de l’OMVS séjourne à partir de ce lundi sur les sites d’orpaillage des régions de Kédougou et Kayes (Mali) pour sensibiliser les populations et les différents acteurs sur les impacts négatifs de cette activité, a appris l’APS.

La mission vise à sensibiliser les acteurs ’’pour une meilleure pratique d’orpaillage ainsi qu’une prise de conscience des dangers que les exploitations traditionnelles représentent pour l’écologie et l’état sanitaire des populations du bassin’’, souligne le Haut-commissariat de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) dans une note remise à la presse.

’’De nos jours, l’orpaillage traditionnel constitue, pour les populations locales, un moyen d’amélioration des conditions de leur subsistance’’, indique le Haut-commissariat, soulignant une évolution importante de la pratique qui a perdu ’’son caractère saisonnier’’

Selon cette source, ’’les sites d’orpaillage restent ouverts tout au long de l’année, malgré l’interdiction des autorités qui implique leur fermeture pendant la saison pluvieuse’’.

L’OMVS signale que ’’le suivi de la qualité de l’eau est un aspect important à prendre en compte dans la gestion des ressources en eau compte tenu des impacts des différents rejets qui peuvent nuire gravement à la qualité des eaux et aux usages qui en sont faits’’.

Selon cette note, ’’les principales sources de pollution s’articuleraient autour des villes, des zones d’irrigation des pratiques courantes et les matériels utilisés ainsi que le mode d’extraction ont évolué considérablement avec le développement de la technique et de la technologie’’.

’’De l’usage des outils traditionnels, on est passé à l’usage de machines et de produits chimiques dangereux et hautement toxiques (mercure, cyanure, etc…) avec utilisation de méthodes et techniques modernes sans garantie de respect des normes de sécurité à appliquer’’, relève le document.

Par conséquent, justifie l’OMVS, ’’la gestion rationnelle de l’environnement pour son utilisation durable est une nécessité incontournable pour assurer le bien-être des populations présentes et des générations futures dans la zone minière de la Falémé et d’autres affluents du fleuve Sénégal’’.

Autres actualités

16 - Avril - 2020

Seydou Guèye sur le «Parfum de scandale» : «Les gens doivent savoir que l’état d’urgence n’est pas un état d’exception»

Le «Parfum de scandale» relayée par la presse nationale dans l’attribution d’un marché de riz dans le cadre de l’aide alimentaire destinée aux...

16 - Avril - 2020

Aboubakr Bengelloun : Un brûlot qui fait pschitt !

Il y a quelques jours Aboubakr Bengelloun, qui se présente comme « membre de la société civile sénégalaise en France », s’en est pris sur le...

15 - Avril - 2020

Seydi Gassama : « Beaucoup d’hommes d’affaires ont donné de l’argent pour se faire remarquer et recevoir en retour... »

Des donateurs constitués d’institutions, d’entreprises, d’organisations, de particuliers, etc., ont répondu à la solidarité nationale et...

15 - Avril - 2020

Guy Marius Sagna dépose deux plaintes sur la table du Procureur

L'activiste Guy Marius Sagna vient de déposer deux plaintes sur la table du procureur de la République, l'une enregistrée sous le numéro 54-34 et l'autre sous le...

15 - Avril - 2020

Refus du G20 d’annuler la dette des africains: Déçu, Malick Gackou appelle les chefs d'États africains préparer un contre-plan post-Covid19

Les pays riches se sont opposés à une annulation des dettes des pays africains. Une décision qui plonge le président du Grand Parti, Malick Gackou dans une profonde...