">

Khadim Ba en passe de détenir 51 % de la SAR : Risque de pénurie de produits pétroliers au Sénégal-Samuel Sarr soupçonné d’avoir touché 1,5 million d’euros

13 - Août - 2017

L’information publiée vendredi par notre confrère « Libération », faisant état de la cession des parts de Bin Laden Group, dans le capital de la Société africaine de raffinage (SAR), à Locafrique risque de mettre la République sens dessus dessous, très prochainement.

En réalité, après avoir libéré 10 milliards de FCFA pour se retrouver avec 34%, la société de crédit bail pourrait élargir sa surface dans le capital et devenir majoritaire. Comment ?
Ce qui est inconnu du grand public, c’est qu’au moment de contracter, Bin Laden Group avait signé une clause additionnelle avec l’Etat du Sénégal devant lui permettre d’hériter de 17%, en plus des 34 % déjà acquis. Cela, à condition que la société fasse des investissements à hauteur de 60 millions d’euros aux fins d’augmenter la capacité de production de la raffinerie.
Du coup, Khadim Ba, qui est en train de mobiliser les 60 millions d’euros requis, va, selon nos sources, bientôt détenir 51 % des actions au niveau de la Société africaine de raffinage (SAR) et être importateur exclusif.
Cet état de fait irrite les Majors, jusque-là sur le marché de l’importation, qui, soupçonnant Locafrique d’avoir versé des pots de vin, ne comptent pas rester les bras croisés. C’est ainsi que nous tenons de sources généralement bien informées que ces majors sont en passe de préparer une grève de grande ampleur qui va priver les Sénégalais de gaz butane et d’autres produits pétroliers comme l’ essence, le gasoil…
Ces derniers, qui soupçonnent des personnalités du régime d’être derrière Khadim Ba, qui est inconnu du sérail, ne comprennent pas l’empressement avec lequel le gouvernement du Sénégal a, diligemment, écrit une lettre pour presser le Conseil d’Administration de la SAR de bénir la transaction pour les beaux yeux du patron de Locafrique.
Dans le même créneau de révélations, il nous est revenu que celui qui est au centre de cette transaction nébuleuse n’est personne d’autre que Samuel Sarr. Celui-ci aurait, en contrepartie de sa prestation, perçu des commissions à hauteur d’un million et demi d’euros. C’est dire que le « Wadiste éternel » a bel et bien repris du service auprès de Macky Sall, malgré l’affairisme caractéristique de sa gestion du ministère de l’Energie sous le régime du pape du Sopi.
En définitive, avec la grève en gestation, c’est le syndrome Wade qui guette le Président Macky Sall. Pour mémoire, sous l’ancien président de la République, on a suspecté les pétroliers d’avoir agi en sous-main pour provoquer une pénurie de gaz et des coupures d’électricité dont les contrecoups sociaux ont précipité le départ de Wade.
C’est dire que Ousmane Sonko et Cie auront du grain à moudre dans les prochains jours…

Autres actualités

18 - Mars - 2020

Suspension des cours : "Il n’y a pas à ce stade péril en la demeure" (Cosydep)

Le Conseil d’administration de la Coalition des Organisations pour la défense de l’Education publique (Cosydep) estime qu’il n’y a pas à ce stade...

18 - Mars - 2020

Covid-19 : 3 des 4 nouveaux cas sont des "Modou-Modou"

Quatre nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés positifs. Les trois sont des Sénégalais établis à l’étranger et rentrés...

17 - Mars - 2020

Coronavirus - Le ministère du Commerce interdit la vente du pain dans les boutiques

Les mesures d'urgence pour lutter contre la propagation du Coronavirus se poursuivent au niveau des différents départements ministériels après la déclaration du...

17 - Mars - 2020

Coronavirus : Les messes et le pèlerinage au lieux saints de la chrétienté suspendus jusqu’à nouvel ordre au Sénégal

Les Evêques du Sénégal passent à la vitesse supérieure dans leur campagne de sensibilisation et de protection des populations contre le coronavirus. Après...

17 - Mars - 2020

Justice : Le ministre Me Malick Sall donne des précisions sur la reprise de « certaines audiences » au tribunal de Dakar.

À la suite de la reprise de « certaines audiences » de flagrants délits pour régler « certaines questions de liberté », le ministre de la...