Khalifa Sall, déjà un an de détention préventive

07 - Mars - 2018

Les pro Khalifa Sall célèbrent aujourd’hui l’anniversaire de l’emprisonnement du maire de Dakar par un «grand rassemblement» à l’hôtel de Ville. Placé sous mandat de dépôt le 7 mars 2017, Khalifa Sall boucle en effet un an de prison.

Le maire de Dakar boucle ce mercredi une année de détention provisoire. On se souvient que, convoqué dans l’après-midi du 7 mars 2017, Khalifa Sall a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Dakar et écroué à la prison de Rebeuss. Après neuf mois de détention provisoire, il a été jugé. Son procès s’est terminé à la fin du mois de février et le procureur de la République a requis 7 ans de prison ferme contre lui et une amende de 5,5 milliards de francs Cfa. Le verdict est attendu pour le 30 mars.

Le maire socialiste de Dakar en rupture de ban avec la direction de son parti est accusé de «détournements de deniers publics, d’escroquerie, de faux et usage de faux… ». Les partisans ont décidé de célébrer cet anniversaire par un «grand rassemblement à l’hôtel de Ville de Dakar», car ils considèrent qu’il est victime d’une «séquestration arbitraire et d’une détention abusive».

En effet, Khalifa Sall lui-même, ses avocats et ses partisans n’ont cessé de dénoncer une cabale politique visant à l’écarter de la prochaine élection présidentielle. «Effectivement, une offre politique m’avait été faite. Si j’avais accepté l’offre, je n’allais pas me retrouver là. (…). Avant de venir ici, on m’avait dit: Faites attention ! L’État est un rouleau compresseur», a déclaré le maire de Dakar lors du procès. Avant de poursuivre: «Ce procès est essentiellement politique. Son soubassement est politique. Sa cause est politique. Les raisons pour lesquelles je suis ici sont essentiellement politiques. Je n’ai pas accédé à l’offre, si j’avais accepté, je ne serai jamais ici. Tous les Sénégalais savent ce qui se passe».

C’est aussi l’opinion de la conférence des leaders du Front pour la défense de la République (Fpdr) qui accuse le Président Macky Sall de vouloir liquider politiquement le maire de la capitale. Aussi, ils invitent Macky Sall à se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard et à prendre conscience du fait évident que la violence judiciaire contre les opposants fait le lit de la violence politique. Malgré sa détention préventive, le maire de Dakar a dirigé, depuis sa cellule, la liste de la coalition Manko Taxawu Senegaal, lors des dernières élections législatives. Et il a été élu député.

Autres actualités

03 - Novembre - 2018

Pétrole et Gaz sénégalais: Idy répond au Président Macky Sall

Dans sa déclaration lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence africaine sur la divulgation des bénéficiaires réels des entreprises...

03 - Novembre - 2018

Cas Madické, Internationale libérale : COLERE BLEUE DU PDS – «Madické doit tirer les conséquences de sa démission de fait» Vers un contre-congrès de l’Internationale libérale

Que Madické Niang tire les conséquences de «sa démission de fait», que les partis libéraux africains «quittent cette Internationale qui a...

02 - Novembre - 2018

Présidentielle 2019: « il existe trois fichiers au niveau de la Daf » persiste Samuel Sarr

Le président du « mouvement 2019 » et candidat à la présidentielle du 24 février prochain, Samuel Sarr a adressé une correspondance au chef de...

02 - Novembre - 2018

La future Ecole de cybercriminalité, ’’un élément concret’’ du Forum de Dakar, selon Sidiki Kaba

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Sidiki Kaba, a présenté la future Ecole internationale de cybercriminalité, dont la pose de la...

02 - Novembre - 2018

65.000 pour le parrainage: Nombre de candidats risquent d’être recalés

Le parrainage bat son plein. Les opérations sont toujours en cours et vont prendre fin le 13 décembre prochain. Il reste alors peu de temps aux potentiels candidats pour...