Kolda : Idrissa Seck démolit le bilan de Macky Sall et qualifie son régime d’incapable
Idrissa Seck est en pleine campagne pré-électorale. C’est dans ce sens que, dans l’étape de Kolda, il s’est appesanti longuement sur la politique de Macky Sall et de son régime, y décelant des tares qui n’augurent rien de bon pour l’avenir.
Idrissa Seck continue de sillonner le pays avec comme mission de pilonner le Président Macky Sall et son régime. En effet, le président du parti Rewmi passe en revue la politique déclinée par le gouvernement actuel et en déduit qu’il est incapable de répondre à l’attente des Sénégalais.
C’est ainsi que, passant à la loupe la campagne agricole, le président du Conseil départemental de Thiès a déclaré que «même si le gouvernement fait dans la mascarade en parlant de millions de tonnes tout le monde sait que ce n’est pas vrai». Et, ajoute-t-il «Partout où je suis passé, c’est la même complainte. … Vous conviendrez avec moi qu’il y a problème. A tous les niveaux de la campagne agricole, il a des difficultés».
Abordant la Couverture maladie universelle (CMU), le leader des «Oranges » l’assimile à un simple slogan : «Ce que les populations disent c’est que la CMU est un simple vœu pieu du gouvernement. Parce que quand elles vont dans les structures de santé, elles font beaucoup d’efforts, la case ou le poste de santé le proche se trouvant souvent à des dizaines de kilomètres de là où elles habitent. Et après tous ces efforts à bord de charrettes, mobylettes ou même parfois à dos d’âne, on leur refuse les prestations, l’Etat n’ayant pas payé sa dette aux structures de santé. La preuve : les mutuelles tombent en faillite, en cascade. C’est la vérité », martèle-t-il dans les colonnes de L'Observateur.
Quant à la croissance dont se vante Macky Sall, l’ancien Premier ministre sous Wade déclare qu’elle n’est pas ressentie par les Sénégalais. Avant de l’expliquer par le fait que, dans la structure de l’économie du pays, «les Sénégalais sont majoritairement dans un secteur qui ne concerne que les 15% du Pib. Ils sont pour la plupart, absents des secteurs dominés par d’autres, comme par exemple la téléphonie, les banques, les assurances qui pèsent 61 ou 63% du Pib. Donc, c’est très logique. Et même s’il y a 10 FCFA de retombées, la majorité des Sénégalais ne bénéficieraient pour l’essentiel que de 1, 5%. Malheureusement, ce régime se glorifie de chiffres que l’on ne peut pas percevoir. Et là où les Sénégalais sont en grande majorité, on ne s’en occupe pas».