L'Apr traite Wade de névrosé obsessionnel et Karim de fils indigne
"Sous la dictée de son secrétaire général, monsieur Babacar gaye a souhaité publier un démenti relatif à de prétendues rencontres et/ou entretiens téléphonique que son mentor, Abdoulaye Wade, aurait eus avec le président de la République. Peine perdue : ceux qui connaissent l'homme Macky Sall, savent qu'il ne regarde jamais dans le rétroviseur", note un communique de l'Alliance pour la république.
Abdou Mbow ajoute que "des conseils et avis" de l'ancien président de la République, théoricien de la dévolution monarchique et du césarisme démocratique", laissent de marbre son successeur.
Dénonçant ce qu'il appelle chez Abdoulaye Wade, "la nervosité obsessionnelle pour l'avoir et de pouvoir du fils", le porte-parole adjoint de l'Apr souligne que, pour assouvir ce besoin, Wade est prêt à tout, comme le fait de diriger une liste à 92 ans aux législatives de 2017. " Seul un fils indigne peut accepter cela de son père", tacle-t-il Karim Wade.
"Aujourd’hui, le père dicte au porte-parole de ce qui reste de son parti, un texte où il s’arme de courage pour affronter les Sénégalais et leur parler de valeurs démocratiques", signale-t-il.
Ce qui est d'autant plus incongru pour l'Apr que c'est ce même peuple, à qui il s'adresse, qui lui a donné une belle leçon en 2012, en lui indiquant "la porte de sortie pacifiquement", alors qu'il pouvait en être autrement, vu les dérives de son régime. Et comme dérives et crimes du régime de Wade, le responsable apériste cite " le 23 juin de chaos et de cadavres" dont il lui fait porter "l'entière responsabilité au plan judiciaire", rapporte les echos.