L’IA de Fatick vise un taux de réussite de 45% au bac en 2017
L’IA de Fatick vise un taux de réussite de 45% au bac en 2017
Les acteurs du système éducatif de Fatick ambitionnent de réaliser en 2017 un taux de réussite de 45% au baccalauréat, a indiqué l’inspecteur d’académie Mandogou Sarr.
’’Pour le baccalauréat où on était encore à 38%, cette année avec les proviseurs, nous allons essayer de fixer un taux qui est dessus et personnellement, je pense au moins à 45%. Cela signifie que chaque établissement doit faire au moins un bond de 8%’’, a-t-il dit.
M. Sarr s’exprimait au cours d’une rencontre avec les différents acteurs de l’école pour faire le bilan de la gestion 2016 mais également développer ensemble les perspectives pour 2017.
’’C’est l’occasion de faire le point sur les ressources humaines, faire le point sur les différentes options qui ont été prises l’année passées et apprécier les résultats à partir du moment où on a fait un bilan sans complaisance et se projeter sur 2017 et fixer des objectifs réalisables’’, a t-il ajouté.
‘’Pour le bac, on est à 38% au-dessus de la moyenne nationale mais pour le Bfem, on est encore à 47%. C’est pourquoi, on leur a demandé de sortir de ces pourcentages inférieurs à la moyenne nationale’’, a souligné l’inspecteur.
Pour réussir cet objectif, a-t-il poursuivi, ‘’il faut renforcer les cellules pédagogiques, anticiper sur les erreurs, faire des remédiations et tout cela devrait aider à relever le niveau de performance de nos élèves au niveau du Bfem’’.
Les IEF vont organiser la même rencontre avec les principaux de collèges, selon Mandogou Sarr.
Les acteurs du système éducatif de Fatick ont décidé de réfléchir ensemble pour voir les manquements identifiés et y apporter des solutions.
‘’C’est le cas du manque de professeurs, des procédures pédagogiques. Il est question que des progressions se fassent de manière harmonisée et que les évaluations se fassent également pour que chacun puisse apprendre de l’autre’’, a dit Mandogou Sarr.
Selon lui, cette réussite passera forcément par des échanges de bonnes pratiques entre les différents établissements pour éviter certaines erreurs.
Par ailleurs, M. Sarr a déploré le fait qu’on ne parle pas très souvent du taux d’abandon et de redoublement qui sont également très importants.
‘’Nous avons estimé que le taux de redoublement qui est de 28%, est encore très élevé alors que dans nos objectifs, on avait plafonné à 15%. Il y a un gap de 13 points à aller chercher’’, a-t-il dit.
Pour l’inspecteur d’académie de Fatick, il faut également que les acteurs s’accordent sur le taux à atteindre pour la question du redoublement. ‘’On peut anticiper avec les activités de remédiation’’, a-t-il assuré.
’’Le taux d’abandon n’est pas très alarmant [puisqu’à Fatick], les enfants restent encore à l’école’’, s’est réjoui l’inspecteur régional.