L’UMS et les avocats exigent la réduction des pouvoirs du Procureur

08 - Novembre - 2018

La justice est avant tout un service public et doit à ce titre répondre aux exigences de célérité, d’efficacité et de qualité que les citoyens sont en droit d’attendre d’elle.Maisil ne fautsurtout pasle perdre de vue,la justice est aussi un pouvoir qui ne trouve sa raison d’être et sa responsabilité que si elle s’assume comme entité indépendante. C’est en effet par son indépendance que la justice préserve son honneur devantles autres pouvoirs etsa crédibilité devant les citoyens.

C’est ainsi que le président de l’UMS,M. Souleymane Téliko, assure que l’objectif de la rencontre d’hierc’est de faire évoluerla justice vers plus d’indépendance. « Sur cette question précise, nous avons toujours dit qu’il y a deux possibilités : soit réduire les pouvoirs du parquet, soit réduire son degré de dépendance vis-à-vis de l’autorité politique », a confié M. Souleymane Téliko.

Selon lui, l’UMS considère qu’il faut surtout insister sur la résolution de la dépendance du parquet vis-à-vis de l’autorité politique etfaire de sorte que le ministre de la Justice ne puisse pas, surla base d’instructionsindividuelles, s’immiscer dans le traitement des affaires judiciaires.

« Quand on aura un parquet moins dépendant, forcément, il y auraunimpact,une améliorationdu fonctionnement du parquet en particulier et de la justice en général », assure le président de l’UMS.

A croire M. Souleymane Téliko, les pouvoirs du Procureur généralsont décriés par bon nombre de citoyens. Surtout par certains acteurs de la société civile. « Nous, nousconsidérons que ce qui est le plus décrié, c’est le degré de dépendance duparquet vis-à-vis de l’autorité politique. C’est ça qui pose problème dans ce pays », informe le président de l’UMS.

Poursuivant, il explique : « si vous voyez, en France, le même problème s’est posé et ils ont trouvé une solution. Depuis 2013, dans ce pays, le ministre de la Justice, le Garde des Sceaux ne peut plus donner desinstructions à un procureur.De cette manière-là, on réduit le niveau d’intervention du politique dansle traitement des affaires judiciaires. Pour nous, c’est ça la solution » estime Téliko.

Autres actualités

09 - Octobre - 2019

Rapprochement Macky Sall/Abdoulaye Wade : Ces chefs d’Etat, facilitateurs

Après Alpha Condé et François Hollande, les facilitateurs du «Protocole» de Conakry, d’autres chefs d’Etat ont joué leur partition dans le...

09 - Octobre - 2019

Khalifa Sall à Kaolack : « On n’a pas tendu l’autre joue, mais on a oublié… »

Lors de sa visite à Kaolack, Khalifa Sall a tenu à remercier les Kaolackois pour leurs prières. « Nous rendons grâce à Dieu pour sa miséricorde et...

09 - Octobre - 2019

Me Assane Dioma Ndiaye : "Il faut aux avocats des arguments juridiques pour défendre les dossiers plutôt que de mobiliser l'opinion publique seulement"

La sortie de l'Ordre des avocats pour mettre en garde les avocats des différentes parties dans l'affaire dite des 94 milliards, ne laisse pas indifférent l'avocat Me Assane Dioma...

08 - Octobre - 2019

Nomination du Dg de l'Ipres : Macky Sall recule…

La nomination du nouveau Directeur général de l'Ipres, Amadou Lamine Dieng, par décret présidentiel, suscite une vague de contestations tous azimuts. Face...

08 - Octobre - 2019

Nomination du DG de l’Ipres par décret: Mademba Sock désapprouve la décision de Macky Sall

Le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), Mademba Sock a désapprouvé la décision du...