"LA CHERTÉ DES INSCRIPTIONS SCOLAIRES DANS LE PUBLIC NE PEUT PLUS ÊTRE UNE EXCUSE’’ (INSPECTEUR)

06 - Octobre - 2016

"LA CHERTÉ DES INSCRIPTIONS SCOLAIRES DANS LE PUBLIC NE PEUT PLUS ÊTRE UNE EXCUSE’’ (INSPECTEUR)

Les parents d’élèves n’ont "plus d’excuses" pour l’absence de leurs progénitures à la rentrée scolaire, depuis la circulaire de 2010 qui a consacré l’annulation des frais d’inscription pour l’élémentaire, a souligné, lundi, à Kaolack (centre), l’inspecteur d’académie Alioune Ndiaye.

Depuis 2010, "il y a eu une circulaire de l’Etat" consacrant l’annulation des frais d’inscription pour les élèves de l’élémentaire a-t-il rappelé au terme d’une tournée d’évaluation de l’effectivité de la rentrée des élèves dans la commune de Kaolack et à Koutal (Ndiaffate).

"C’est le lieu de dire aux parents d’élèves que les frais d’inscription ne peuvent pas constituer une entrave pour eux à l’élémentaire, depuis la circulaire de 2010, qui mentionne qu’il n’y a pas de frais d’inscriptions pour les élèves de l’élémentaire’’, a-t-il ajouté dans un entretien avec des journalistes.

S’agissant du cycle moyen et secondaire, les frais d’inscription ne peuvent excéder 10.000 francs, a fait savoir l’inspecteur d’académie de Kaolack, précisant que ceux-ci varient entre 3000 et 10.000 francs CFA "au maximum".

"On ne peut pas, en dehors de ces 10.000 francs, demander quelque chose de plus aux parents pour une tenue scolaire", a-t-il ajouté.

"Donc, a poursuivi l’inspecteur, nous demandons aux parents d’élèves de faire des efforts pour amener leurs enfants afin qu’ils puissent démarrer les enseignements apprentissages dans leurs écoles respectives. Ne pas amener ces enfants à l’école est une erreur", a-t-il souligné.

Selon M. Ndiaye, les parents doivent savoir que les difficultés liées à la cherté des frais d’inscription ne peuvent plus être évoquées, pour ce qui est des établissements scolaires publics.

"Et au cas où il y aurait des établissements qui ne respecteraient pas cette directive, j’invite la population à les dénoncer auprès de l’IA", a-t-il dit, ajoutant qu’à l’école élémentaire, "même sans extrait de naissance, l’élève est admis".

"C’est dans le moyen secondaire qu’on a des frais d’inscriptions qui varient entre 3000 francs et 10.000 francs, la tenue scolaire y compris, selon toujours la circulaire de 2010", a signalé Alioune Ndiaye.

Même dans ce cas, "les chefs d’établissements peuvent accorder un moratoire de trois mois aux parents jusqu’à ce qu’ils terminent", ce qui veut dire que les parents n’ont ’’plus d’excuses’’ pour ne pas conduire leurs enfants à l’école dès la rentrée, a-t-il relevé.

Il a dit que ses services avaient pu se rendre compte que "le démarrage des enseignements-apprentissages est effectif au niveau de l’académie de Kaolack, y compris dans les écoles basées en Gambie et qui sont rattachées à l’académie de Kaolack".

Les associations de parents d’élèves, les représentants des syndicats d’enseignants et de la société civile avaient pris part à cette tournée d’évaluation dirigée par l’adjoint au gouverneur de Kaolack, Jean Malick Faye.

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