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La commune de Niakhar sollicite la BM pour sécuriser 14.000 ha

18 - Mai - 2019

Le commune de Niakhar (Fatick) a sollicité l’expertise de la Banque mondiale (BM) pour sécuriser 14.000 hectares de terres cultivables.

’’Nous avons près de 14 000 hectares de terres cultivables dans la commune de Niakhar, c’est relativement important et nous avons besoin d’outils pour davantage sécuriser ce patrimoine foncier’’ a déclaré, vendredi, Macodou Sène, lors d’une rencontre avec des spécialistes en politique foncière de la Banque mondiale.

’’Cette mission de la Banque mondiale (BM) est motivée par le besoin de sécuriser davantage le patrimoine foncier de la commune’’, a t-il dit, souhaitant ’’la mise en place d’un bureau foncier, chargé d’identifier et de donner un numéro d’identification à toutes les parcelles cultivables et d’habitations’’.

Mais, a-t-il déploré, ’’la gestion foncière du conseil municipal est caractérisée par une absence de maitrise pour une gestion convenablement des questions foncières’’.

’’Nous avons des compétences qui nous sont dévolues par la loi mais que nous avons du mal a exercées (...) du fait d’une insuffisance d’expertise de ressources humaines et financières’’, a-t-il expliqué.

’’La conséquence, a-t-il ajouté, est que nos délibérations ne sont pas sécurisées parce qu’au départ nous ne maitrisons pas entièrement le terrain, objet de notre délibération’’.

Après approbation par le représentant de l’Etat, le sous-préfet, ’’il y a la conservation et la sécurisation des documents, où nous avons aussi des difficultés énormes’’, a-t-il encore relevé.

’’Donc, si la Banque mondiale arrive à nous aider dans la sécurisation de notre patrimoine foncier, nous allons faire un grand pas dans le règlement des conflits fonciers ou litiges fonciers récurrents dans les 32 villages de la commune’’, a soutenu M. Sène.

Le chef de la délégation de la Banque mondiale, André Teyssier, spécialiste des politiques foncières en Afrique, s’est réjoui de l’engouement et de l’intérêt manifestés par les conseillers municipaux et les populations pour les questions de sécurisation foncière.

’’Il y a de plus en plus, un besoin des gens de documenter les droits qu’ils ont sur leurs terrains, d’avoir des documents sur leurs champs cultivables ou des habitations’’, a t-il dit, indiquant, que pour la commune de Niakhar, ’’la BM, n’est pas en mesure de s’engager dans l’immédiat pour l’ouverture d’un bureau foncier’’.

’’Mais peut être à l’avenir, car il y a beaucoup d’étapes financières et administratives à parcourir ensemble avant d’arriver à la mise en place de ce bureau foncier, chargé d’identifier et de numéroter toutes les parcelles en vue de donner un sentiment de sécurité sur leurs terrains, de bénéficier de d’investissements’’, a-t-il dit.

Le Banque mondiale appuie le gouvernement dans la sécurisation du foncier, a rappelé le spécialiste.

’’C’est dans ce cadre, a-t-il soutenu, que nous avons réussi avec succès à mettre en place des bureaux du foncier dans neuf communes autour de la région de Saint-Louis. Et nous allons étudier les possibilités de transférer ce modèle de sécurisation foncière à Niakhar, une localité du bassin arachidier’’.

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