"La religion ne saurait justifier le fanatisme violent" (Macky Sall)
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a réitéré, mercredi à New York, à la tribune de la 72e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, la "ferme" condamnation’’ par le Sénégal du terrorisme "partout où il frappe".
"Le Sénégal condamne fermement le terrorisme partout où il frappe. Rien, encore moins la religion ne saurait justifier le fanatisme violent", a souligné le président de la République.
Macky Sall a convoqué dans son adresse les urgences sécuritaire, humanitaire, alimentaire, environnementale, éthique et morale dans un monde en proie à des turbulences et incertitudes de tous ordres et rejeté toute assimilation de l’islam à la violence.
"Nous ne pouvons accepter que les musulmans soient tenus responsables d’une violence dont ils sont eux-mêmes victimes. Nous sommes tous concernés par la menace terroriste", a fait remarquer Macky Sall.
Et le chef de l’Etat d’ajouter : "Nous avons, en conséquence, la responsabilité de travailler ensemble à la recherche de solutions concertées contre ce fléau."
Cette recherche de solutions est d’ailleurs l’objet du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dont la 4e édition se tiendra les 13 et 14 novembre 2017, a rappelé le président de la République. Il dit rêver d’une "Afrique en paix et en sécurité, qui ne sert pas de sanctuaire à des groupes terroristes combattus et vaincus ailleurs".
A cet effet, le président sénégalais a salué les efforts du G 5 Sahel et des pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme, renouvelé
son soutien au processus de paix et de réconciliation nationale au Mali et réitéré le droit du peuple palestinien à un Etat viable, coexistant en paix avec l’Etat d’Israël.
En outre, Macky Sall s’est dit "gravement préoccupé" par les exactions contre la population musulmane Rohingya, en Birmanie.