Lancement de la campagne «Je dis oui à ma santé» : Yiiré Kessé aux petits soins des femmes

01 - Février - 2019

L’Association Yiiré Kessé lance la campagne «Je dis oui à ma santé». Une façon pour ses membres d’apporter leur contribution à ce vaste défi, qui consiste à éradiquer la violence conjugale. Ils comptent impliquer les imams, les Bajenu Gox, les associations de quartier pour disséminer leurs messages.
L’Association Yiiré Kessé supplie presque les femmes victimes de violences conjugales à réagir. Yiiré Kessé, qui veut dire nouvelle vision en pulaar, lance ainsi sa campagne «Je dis oui à la santé», dans le cadre de son projet de promotion et de défense des droits sexuels et reproductifs des femmes. Une façon bien à elle d’apporter sa contribution à ce fléau, qui malgré les combats des associations de femmes et l’existence d’un cadre juridique favorable aux droits des femmes, est plus qu’une réalité. Les femmes continuent de subir la violence dans leur foyer et souvent en silence du fait des pesanteurs sociales et d’une absence d’autonomie financière.
Dans une enquête reprise par l’Association Yiiré Kessé, il est noté que 27,5% des femmes déclarent souffrir de violence domestique. Seuls 20% prennent des décisions autonomes concernant leur propre santé et 25% d’entre elles ne peuvent pas décider de la planification familiale. Des chiffres qui en disent long sur la situation des femmes dans ce pays. Or, rappellent les acteurs de cette campagne, «la santé, c’est pouvoir décider de son corps, décider du mariage et d’avoir des enfants mais c’est aussi pouvoir recevoir des soins et être informé de ses droits», lit-on dans la note de presse. Yiiré Kessé, en partenariat avec la Fédération des associations féminines du Sénégal (Fafs), l’Association des juristes sénégalais (Ajs), apporte sa touche à travers l’information, l’éducation et la communication. Les acteurs ont ainsi mis à contribution les imams, les Bajenu Gox, les associations de quartier pour sensibiliser et informer les femmes de leurs droits mais aussi sensibiliser les hommes souvent principaux auteurs de cette violence des risques qu’ils encourent.
Pour ce faire, l’association n’a rien laissé au hasard, car elle a fait confectionner des flyers, produit une compilation musicale sur le thème de la violence conjugale, et réaliser une bande dessinée et un film. Des activités avec les associations de quartier sont également prévues pour disséminer l’information. Yiiré Kessé est une association, qui réalise des projets et programmes dans le domaine de l’éducation pour le développement en faveur des jeunes, qui promeut les droits humains et lutte contre les dangers de l’immigration. Elle intervient dans les communes de Grand-Yoff, Guédiawaye, dans la région de Ziguinchor, à Sédhiou, Vélingara, Kolda et Kaolack.

Autres actualités

12 - Décembre - 2018

Macky Sall répond à ses détracteurs : «Il est facile de parler de pétrole et de gaz de raconter du n’importe quoi

Macky Sall s’est encore une fois prononcé sur le débat relatif à la gestion des ressources naturelles. En effet, lors de la présentation de son livre «Le...

12 - Décembre - 2018

Ismaila Madior Fall annonce «1000 nouvelles places dans les prisons d'ici fin 2018»

« Il y aura moins de surpeuplement carcéral d’ici la fin de l’année 2018». C’est du moins l'assurance du ministre de la Justice , Garde des Sceaux,...

12 - Décembre - 2018

En novembre, les prix ont baissé de 0, 7 % (ANSD)

L’Indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré une baisse de 0, 7 % en novembre en raison principalement du repli des prix des produits alimentaires et...

12 - Décembre - 2018

Les révélations du journal français « Mediapart » sur les relations entre Karim Wade et le procureur du Qatar

Franco-sénégalais âgé de 50 ans, Karim Wade est le fils unique d’Abdoulaye Wade, Président du Sénégal de 2000 à 2012. Ancien banquier...

11 - Décembre - 2018

La Cour suprême convoque Khalifa Sall le 20 décembre : ses avocats parlent de précipitation et...

L'affaire dite de la Caisse d'avance de la ville de Dakar a été enrôlée par la Cour suprême. Le dossier en question sera évoquée par Chambre...