LE CEDAF DE FATICK LANCE UN PROJET D’AUTONOMISATION DES FEMMES
LE CEDAF DE FATICK LANCE UN PROJET D’AUTONOMISATION DES FEMMES
Le Centre départemental d’assistance et de formation (CEDAF) a procédé jeudi au lancement du projet "AFEC" (autonomisation des femmes pour leur émergence économique) qui, selon sa directrice Aissatou Ly Niang, est une contribution au plan Sénégal émergent (PSE)
‘’Dans ce projet, le rôle du CEDAF, c’est d’accompagner les femmes. Quand un projet est pensé, quand un projet est déroulé, évalué, il faut vulgariser ça’’, a-t-elle dit, soulignant que la journée porte-ouverte est ‘’le lieu de vulgariser et d’appeler toutes les populations pour leur montrer ce que les femmes sont en train de faire’’.
Selon elle, ‘’c’est la raison pour laquelle depuis dix-huit mois, nous avons initié ce projet qui cible les femmes démunies suivant la ligne de mire des politiques sociales. Ces femmes sont enrôlées dans le projet’’.
‘’Dans sa phase test, 43 femmes ont été formées, financées et ont bénéficié de la carte de la mutuelle et sont en train de développer leur propre activité génératrice de revenu’’, a signalé Aissatou Ly Niang.
’’Ces femmes ont reçu aujourd’hui (jeudi) un financement de 2,7 millions francs cfa (…) grâce à l’accompagnement de PAMECAS. Les nouvelles recrues ont chacune reçu 50 mille, soit un total de 1,5 million. Les anciennes du premier groupe ont reçu 1, 250 millions francs cfa. Ce montant, elles le reçoivent trimestriellement’’, a-t-elle détaillé.
‘’Le CEDAF les accompagne par la formation, parce que beaucoup d’entre elles n’avaient pas de métier pour qu’elles puissent développer des activités génératrices de revenus et après nous leur donnons un appui financier qui leur permet de démarrer des activités individuelle, mais cela ne les empêche pas de faire des activités communes’’, a-t-elle expliqué.
‘’Depuis l’année dernière, nous avons évalué le projet et nous avons vu que ces femmes, qui étaient à un niveau un, sont aujourd’hui à un niveau cinq et c’est ça l’émergence’’, s’est-elle réjouie.
‘’Les femmes de la commune en demandent, les femmes du département en demandent. C’est la raison pour laquelle nous avons évalué, nous avons lancé, mais nous allons passer à l‘échelle pour en faire bénéficier beaucoup de femmes’’, a-t-elle promis.