Le parrainage : le filtre de macky sall

25 - Août - 2018

Le parrainage citoyen est devenu l’une des conditions de recevabilité des candidatures à la présidentielle - L’un des arguments avancés par le régime en place est d’éviter un désordre institutionnel consécutif à une organisation chaotique d’élection.
Le parrainage citoyen est devenu l’une des conditions de recevabilité des candidatures à l’élection présidentielle. Si ses pourfendeurs, surtout de l’opposition, le considèrent comme un moyen de barrer la route à d’éventuels candidats, ses souteneurs de la mouvance présidentielle y voient un levier démocratique pour plus de justice dans la vie politique, car étendu qu’il est à tous les candidats, aussi bien investis par les formations politiques qu’aux candidats indépendants.

Ledit système de filtre permet au peuple de cautionner ou pas, et ce en amont, les candidatures de ceux qui prétendent présider à ses destinées. L’un des arguments avancés par le régime en place est d’éviter un désordre institutionnel consécutif à une organisation chaotique d’élection.
Pour la présidentielle, les candidats indépendants, comme ceux présentés par des partis ou coalitions de partis sont alors obligés de recueillir des signatures d’au moins 0,8%, soit en valeur absolue 53.000, et d’au maximum 1%, soit en valeur absolue 67.000 électeurs inscrits sur le fichier électoral. Ces électeurs doivent être domiciliés dans au moins 7 régions, à raison de 2000 électeurs au moins par région. Un électeur ne peut, cependant, parrainer qu’un seul candidat. Il lui sera demandé son prénom, nom, circonscription électorale d’inscription, numéro de Carte d’électeur, ainsi que sa signature. Il lui sera aussi demandé un autre élément d’identification, appelé discriminant.
Si un électeur appose sa signature sur plus d’une liste, sa signature n’est validée que pour le candidat qui aura déposé le premier son dossier de candidature au Greffe du Conseil constitutionnel. S’il est avéré que la présence d’un parrain sur plus d’une liste relève d’une volonté de fraude, le parrain fautif encourt une peine d’emprisonnement de 1 mois à 1 an et d’une amende de 10.000 à 100.000 Fcfa.
A noter aussi qu’il est formellement interdit d’organiser une collecte de parrainage dans les cantonnements militaires ou paramilitaires, ou encore les services militaires et paramilitaires, ainsi que les établissements de santé.

Autres actualités

22 - Mai - 2019

L’AIBD "pas certaine" d’atteindre sa croissance de l’année dernière (gestionnaire)

L’Aéroport international Dakar Blaise Diagne de Diass (AIBD), avec une croissance de 6,9% en fin avril, n’est pas sûre d’atteindre cette année les 9,77% de...

22 - Mai - 2019

L’AIBD se targue d’un taux de satisfaction de l’ordre de "85%" auprès des usagers

La société LAS, gestionnaire de l’aéroport international Dakar Blaise Diagne (AIBD) affirme avoir enregistré jusqu’à 85% de satisfaction...

21 - Mai - 2019

Dialogue national: Les cas Khalifa et Karim risquent de plomber les débats

Les préparatifs vont bon train en vue des concertations nationales prévues le 28 mai prochain. De bonnes perspectives se dégagent avec la concession faite par les uns et les...

21 - Mai - 2019

Oumar Youm, ministre des Infrastructures : «Les travaux du Ter prennent fin le 14 juin»

«Les travaux du Train express régional (Ter) avancent très bien. Nous avons retenu la date contractuelle du 14 juin 2019 pour la fin des travaux. » C’est...

21 - Mai - 2019

Assemblée nationale: Quand Moustapha Niasse s’opposait à l’abolition de la peine de mort

L’actuel président de l’Assemblée nationale du Sénégal Moustapha Niasse était farouchement opposé à l’abolition de la peine de...